jeudi 31 décembre 2009

Bonnes résolutions : 2010 sera un grand cru

Coco la Bulle se demande si, comme elle, vous avez pris de bonnes résolutions pour 2010, ou bien si pour vous la nouvelle année commence au 1er septembre (il y a aussi des tenants de cette école).
En ce qui la concerne, elle prend de bonnes résolutions au 1er septembre ET au 1er janvier, comme de toute façon elle ne les tient pas vraiment, ça ne mange pas de pain.
Résolution 1 – Recommencer à courir trois fois par semaine (ces derniers temps le rythme s’est considérablement ralenti). Bon, ça ne sera déjà pas possible la semaine du 4 ni la semaine du 11, mais ensuite c’est sûr elle s’y remet, en tout cas l’intention est là.
Résolution 2 – Reperdre un chouilla des kilos repris ces derniers six mois… (sans pour autant cesser de manger du fromage et du chocolat, ni de boire du bon vin – comment ça c’est incompatible ?).
Résolution 3 – Etre très ferme avec ses ados (sans pour autant devenir inhumaine, c’est vrai, les pauvres, ils sont en pleine phase de transition, il faut les ménager).
Résolution 4 – Essayer d’écrire un billet tous les deux jours (voire trois) plutôt que tous les jours, afin de vous garantir une certaine constance dans la qualité.
Résolution 5 – Cesser de râler tout le temps (oui, ça va être dur).
Résolution 6 – Se calmer avec les achats sur eBay car cela peut mener, comme les soldes, à acquérir des choses dont, vraiment, on n’a aucun besoin…
Résolution 7 – Ne plus manger de thon rouge car l’espèce est en voie de disparition (merci à Catherine de lui avoir ouvert les yeux).
Résolution 8 – Ne plus essayer de démarrer plus vite que le kéké qui essaye de la doubler au feu rouge. Il est très très stupide, ce n’est pas une raison pour l’être encore plus que lui (promis).
Résolution 9 – Inviter souvent ses amis sans se prendre le chou sur le menu pendant des heures : l’important est d’être ensemble, c’est déjà difficile de trouver le temps de se voir avec nos emplois du temps de ministres !
Résolution 10 – Etre heureuse, tout simplement.
Bon réveillon et bonne année à tous !!!
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 29 décembre 2009

Brève actu de Noël par le petit bout de la lorgnette

Coco la Bulle se demande si les journalistes radio et TV auraient aimé être spéléologues, ou tout au moins pourquoi ils sont à ce point fascinés par la chose que dès qu’un bonhomme est coincé sous terre ils nous saoulent pendant des jours et des jours avec ça.
Peut-être la semaine passée n’était-elle pas assez riche en actualité croustillante… Attentat manqué dans un avion, échec du sommet de Copenhague, troubles en Iran… Non, les gros titres n’étaient pas là-dessus. Une fois notre Johnny national enfin tiré d’affaire (ouf, quel Noël on aurait passé sinon), il a bien fallu trouver autre chose pour faire les gros titres et là Coco dit : vive les spéléologues, sans eux les journaux TV et radio n’auraient rien eu à se mettre sous la dent.
A dire vrai, elle s’en fiche des spéléologues, comme de sa première chaussette (notez qu’elle n’a pas dit chaussure). Ils ont une passion, ils s’y adonnent, grand bien leur fasse ! S’ils ont envie d’aller se balader sous terre avec risque avéré de rester coincé, chacun son karma. Ce qui la gêne plus, c’est qu’à chaque fois qu’il y a un souci (types bloqués, montée des eaux), sa radio passe l’info en boucle et fait la une là-dessus, sans aucun discernement quant à l’importance de l’information. La façon dont les rédactions hiérarchisent les sujets traités reste décidément un mystère.
Et cela sans parler des équipes de secours qui doivent se coltiner le sauvetage des allumés bloqués. Là, on en cause moins, mais les pompiers et autres spécialistes qui mettent leur vie en danger (et bousillent leurs fêtes de famille la semaine dernière, en prime), ça semble compter pour des prunes. Quant au budget alloué à l’opération, pffff, c’est presque indécent de l’évoquer. Espérons malgré tout que les ‘’sportifs’’ imprudents y sont de leur poche, ils prennent des risques en toute connaissance de cause, ce n’est pas en plus à la collectivité de financer leur SAV.
Voilà c’est dit. Hommage aux sauveteurs donc, carton jaune aux journalistes concernés et quant aux spéléologues, no comment. Sauf qu’ils auraient peut-être mieux fait de rester sagement au pied du sapin à manger de la dinde aux marrons, ça nous aurait évité l’agacement suscité par chaque mention de leur aventure aux infos.
Rendez-vous sur Hellocoton !

Et le clignotant, *# :-(@, c’est en option ?

Coco la Bulle est une automobiliste citadine quelque peu impatiente selon son entourage… Cependant, on ne peut pas lui reprocher d'ignorer et de ne pas respecter le code de la route (examen qu’elle a passé trois fois, elle sait donc de quoi elle parle).
C’est pourquoi elle est excédée, jour après jour, de constater à quel point nombre de conducteurs souffrent de ce que l’on pourrait appeler un Alzheimer du clignotant. Et le billet du jour consiste en un cri d’amour désespéré pour cet accessoire, précieux s’il en est.
Est-ce si difficile de pousser la manette pour mettre en route ce petit outil qui fait tic-tac et qui signale que vous allez bientôt quitter la voie sur laquelle vous êtes engagé(e) ? « COMMUNIQUEZ, Mademoiselle, COMMUNIQUEZ » serinait son moniteur d’auto-école à Coco lorsqu’elle était jeune apprentie conductrice, à l’époque honnie où elle a passé son permis (souvenir douloureux puisqu’elle a dû s’y reprendre à cinq fois avant de décrocher le fameux papier rose, tant elle flippait à chaque session).
Depuis, elle COMMUNIQUE.
Et ne manque pas de clignoter quand elle va tourner, voire même parfois quand elle prend un grand virage, tellement c’est devenu automatique…
En revanche, elle constate que 70% environ des autres automobilistes (un sondage vient hélas de le confirmer) ne savent même plus que le clignotant existe. Ils ralentissent, déboitent, sortent de leur place de parking, doublent la voiture qui les précède, tout cela comme s’ils étaient seuls au monde, oubliant qu’il y a autour d’eux d’autres véhicules, à quatre comme à deux roues, sans compter les bipèdes… Et plus ils sont gros, genre camion, utilitaire ou 4X4, plus ils s’en fichent en général. Forcément, s’il y a un pépin, ce sera l’autre qui paiera les pots cassés… Quelle mentalité !
C’est dit, et ça fait du bien.
La prochaine fois que Coco vous parlera conduite, ce sera pour évoquer une autre étrange maladie qui frappe certains conducteurs, généralement masculins et jeunes (les kékés) : le démarrage en trombe pour aller s’écraser sur le feu rouge suivant, 50 mètres plus loin. Ça vous parle ça ? Hélas il semblerait qu’il n’y ait pas de traitement médical pour cette pathologie.
A suivre.

PS. Et no comment sur le nombre de fois où Coco passé le code + le permis, elle manque d’humour à ce sujet.
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 27 décembre 2009

Toutes égales devant Dame Nature

Coco la Bulle se demande si vous êtes comme elle, mais elle adore observer les gens qui gravitent dans les stations-service d’autoroute lors des jours de grande transhumance, et ce WE de Noël lui en a fourni une nouvelle occasion.
Il reste peu d’endroit où subsiste un véritable brassage social… Si ce n’est, aujourd’hui, les toilettes des stations-service. Car, Mesdames, tout le monde ou presque est amené à prendre l’autoroute, et nous sommes toutes égales devant la nature… Que l’on sorte d’une vieille Clio, d’un coupé Mercedes, d’un 4x4 BMW, d’un monospace, d’une berline Citroën ou d’une Ford Sierra, on doit forcément faire pipi à un moment où à un autre, ce qui donne des brochettes de personnalités étonnantes, surtout quand il y a embouteillage aux lavabos !
Inventaire à la Prévert de quelques silhouettes croisées jeudi dernier, à quelques heures du réveillon :
=> une bourgeoise NAP sans âge à crinière blonde, brushing, lifting, bagouses, fourrure et damier Vuitton, qui prenait un air incommodé en regardant autour d’elle ;
=>une cousine de Mademoiselle Groseille qui se remaquillait avec force matériel contenu dans sa trousse à fleurs, perchée sur ses talons ;
=>une vieille dame digne dans sa tenue chic, la mise en pli impeccable et les cheveux blancs aux reflets violets, qui serrait son sac à main contre elle et jetait des regards inquiets alentours ;
=>deux ados qui gloussaient en pianotant sur leur portable (on se demande si elles arrêtent en faisant pipi) ;
=>une mère de famille stressée qui devait faire passer un par un tous ses rejetons avant de pouvoir, elle, soulager sa vessie ;
=>une néo-baba cool en sabots et turban dont la jupe longue traînait presque par terre ;
=>une voisine de Mme Le Quesnoy qui se lavait les mains juste à côté, jupe droite, collant chair, mocassins et manteau Cyrillus collection 1995 ;
=>une motarde harnachée de haut en bas, casque et gants à la main, qui se demandait où elle allait bien pouvoir poser tout ça ;
=>une gamine qui faisait genre ‘’je suis pas avec ma mère’’, sauf que sa mère n’était pas loin et veillait au grain…
Ce n’est là qu’un bref échantillon ! L’été c’est encore mieux, avec tous les touristes, mais ça fera l’objet d’un billet le moment venu, il faut en garder pour la suite.
En prime jeudi Coco a eu droit à une exhibition de fesses… Arrivant devant une porte dont le loquet n’était pas fermé, elle a tout naturellement ouvert et s’est retrouvée face au postérieur dénudé d’une quinquagénaire qui avait oublié de fermer à clé. Après avoir brusquement repoussé la porte, et alors qu’elle s’engouffrait dans les toilettes voisines, elle s’est tapé le fou rire de ses vacances, et en rit encore…

PS. Coco profite de l'occasion pour remercier les employé(e)s de ces stations qui arrivent, malgré le défilé de nombreuses personnes peu scrupuleuses, à garder les toilettes propres.
Autre remerciement : l’ingénieur qui a inventé les nouveaux sèche-mains, où on glisse les deux mimines verticalement et qui ‘’aspirent’’ littéralement l’eau. C’est extraordinaire !!!
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 24 décembre 2009

Papa Noël goes to Las Vegas

Coco la Bulle se demande pourquoi certains particuliers persistent à accrocher de faux Pères Noël à leur fenêtre, et ce dès le mois de novembre (c’est comme le coup des galettes des rois, même question).
Primo, côté esthétique, c’est foncièrement laid : la chose est informe, genre sac à patate rouge avec deux jambes de pantalon vides qui pendouillent lamentablement. Secundo, côté psy, c’est déstabilisant pour les petits, qui se demandent pourquoi il y a des Pères Noël partout, déjà qu’ils en voient dans la galerie commerciale, au magasin de jouets, etc.
Coco a aussi un peu de mal avec les espèces de couronnes de branchages entrelacés qu'arborent fièrement les portes de certaines maisons ou de certains appartements, elles sont rarement très gaies et lui font penser à des ornements mortuaires...
Mais tout ceci n’est rien en comparaison des illuminations que nous infligent de nombreux compatriotes. C’est Versailles, le Moulin-Rouge ou Las Vegas au choix (selon l’approche et le goût du décorateur), en tout cas sur certaines façades ça dégouline de guirlandes clignotantes, un cauchemar ! Combien de kW-h sont-ils ainsi dépensés ? On n’ose l’imaginer… Et le problème, c’est que ça dure tout un mois, voire au-delà… Coco a des voisins qui l’an passé ont laissé leur installation fonctionner de novembre à la fin février, vrai de vrai !
Voilà, c’est dit.
Coco en profite pour souhaiter de belles fêtes à tous ses charmants lecteurs.
Joyeux Noël à tous !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 23 décembre 2009

L’épreuve du banc de touche

Cette période de frimas rappelle à Coco des souvenirs qu’elle souhaite partager avec vous car elle se demande si vous avez déjà vécu le supplice du bord de terrain de foot le samedi après-midi.
Ne vous méprenez pas, Coco n’est pas footophobe. Il lui arrive même de regarder des matches, voire de s’intéresser aux résultats (surtout ceux du PSG, hélas pour elle, chacun sa croix).
Mais le bord du terrain de foot le samedi après-midi, quand votre rejeton joue, ça reste un grand moment de solitude. Et ne parlons pas des fois où votre fiston passe 80% du temps réglementaire sur le banc de touche à se geler les miches en attendant de rentrer sur le terrain, là c’est encore pire car on se demande vraiment ce qu’on a fait pour mériter ça.
Pourquoi est-ce si dur ?
Primo parce qu’en général il fait froid, humide, et qu’aucun espace d’accueil n’est prévu pour les pauvres parents obligés d’accompagner leur champion à St-Truc les Machins, un jour de repos qui plus est, au lieu d’aller se mettre au chaud dans une salle de ciné (au hasard).
Donc ça veut dire pieds et doigts gelés, brushing décomposé, goutte au nez.
Secundo parce qu’il y a rarement une autre maman sympa pour discuter : forcément, on se dépanne entre copines, si l’une sacrifie son après-midi, elle embarque tous les champions en herbe dans sa bétaillère et les autres peuvent vaquer à leurs autres occupations (qui consistent parfois à emmener d’autres enfants qui à sa compét’ de gym, qui à son tournoi de ping-pong).
Tertio, et c’est bien ça le pire, parce qu’il y a des papas venus d’une autre galaxie qui, au bord du terrain, passent tout l’après-midi à hurler de façon hystérique sur leur gamin, en faisant l’essuie-glace, de gauche à droite, façon Luis Fernandez. ‘’Vas-y, cours, plus vite, chope-le, mais chope-le je te dis, qu’est-ce que tu fous,…’’ on en passe et des meilleures. Nous disons bien ‘’papas’’, car ce sont toujours des messieurs : Coco n’a jamais vu de femmes faire ça, même si elles sont capables de trucs aussi minables quand on en voit certaines exhiber leurs fillettes maquillées et perchées sur des talons à des concours de mini-miss, ce n’est guère plus louable. Et ces messieurs, après le match, ne sont pas comme Raymond Domenech : ils ne sont jamais contents, eux, ils râlent comme de bons supporters, car si l’entraîneur (ce jeune blanc-bec) les avait écoutés, on les aurait ‘’eus’’ les poussins de St -Truc les Machins.
Pour Coco cette époque est révolue puisque Junior a laissé tomber le foot, ouf, finis les WE de championnat à sillonner le département (et c’est grand les Yvelines…).
Toutes les épreuves ont heureusement une fin.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 22 décembre 2009

Vade retro Satanas !!!

Coco la Bulle se demande si vous êtes comme elle, mais quand elle voit des gens pour la première fois son réflexe est toujours de regarder…leurs pieds. Donc le sujet du jour, dans un tout autre genre que celui d’hier), va encore être : les chaussures.
Car la chaussure en dit long sur une personne. Et un ratage peut corrompre toute une tenue…
Vous pouvez avoir un pull moyen, un sac moyen, une jupe moyenne, voire un manteau moyen, si vos chaussures sont moyennes là, ça ne passe pas.
Dans le train, dans la rue, quand on lui présente quelqu’un, le coup d’œil de Coco fait systématiquement une plongée vers les pieds. Et là, parfois, ça casse.
Il y a le monsieur quinqua super chic, cadre supérieur (voire aristo en plus, là c’est la totale car en plus il a la chevalière avec les armoiries de la famille) : lui, en général, il porte des Weston (voire mieux) avec une boucle ou avec des petits glands qui sautillent (un sommet d’horreur). Le costume a beau être beau, les pompes à boucle ou à pompons, Coco ne peut pas, ça la bloque.
Il y a la business woman en tailleur, col roulé et collier de perles (mais si, ça existe toujours, et en nombre), qui s’est perchée sur des bottes informes et ne sait pas marcher avec, alors quand elle avance elle a le menton en avant et les fesses en arrière, comme un hiéroglyphe égyptien.
Il y a la jeune fille qui débute, qui s’est achetée sa jolie tenue chez Zara pour faire sérieux et qui a ajouté des escarpins Zara aussi : erreur fatale, les talons de 10 cm lui scient le pied et son sourire crispé ne fait qu’ajouter à la douleur que l’on ressent pour elle.
Il y a la nana qui s’en fiche totalement, moulée dans un truc genre karting tergal kaki, avec un pull beigeasse, le cheveu filasse et aux pieds des tatanes fadasses marronnasses avec des talons carrés écrase-machin (et le bout carré aussi, ne pas oublier).
Il y a la démodée qui se veut chic, mais dont le dressing n’a pas évolué depuis 1985, date du début de sa carrière : vestes épaulées flashy, carrés Hermès d’un autre âge et mocassins compensés Kélian d’il y a ving-cinq ans (ça dure, ces choses-là, faut rentabiliser).
Il y a le jeune chef de produit aux dents longues qui a fait une école de commerce, qui porte le costume à la dernière mode, pantalon très près du corps et veste cintrée, et dont les chaussures sont si longues et pointues qu’on le croirait sorti d’un film en costumes, époque troubadour et poulaines.
Il y a la bobo parisienne dans toute sa splendeur, manteau Bas&H, tunique Isabelle Marant, jean ACNE, bottes Z&V et sac Paul & Joe, qui traîne sa dégaine un rien condescendante et fait des mines blasées quel que soit le sujet.
Il y a l’informaticien, costume indéfinissable et chaussettes blanches (oui, il y en a toujours), chaussures tartouilles et molles sorties d’on ne sait où.
Il y a la commerciale pimpante, décolleté pigeonnant et poitrine déballée sur le bureau, perchée sur des talons Halle aux Chaussures et sourire à l’avenant.
Il y a le type en sabots Crocs avec des chaussettes dedans (voire des guêtres, oui, les Crocs à guêtres, ça existe aussi, quel drame).
Il y a la dame au tricot qui porte des trucs semblant tout droit sortis d’un catalogue Damart, sauf que ce sont (a priori puisqu’elle les a aux pieds) des chaussures.
Il y a la minette en mini-short, mini-pull et mini-blouson et en Uggs fourrées (sorry pour le H, Cécile, merci), des fois qu’elle aurait froid.
Il y a les femmes qui sortent leurs sandales ouvertes dès les premiers soleils, genre fin mars, alors qu’elles ont oublié que leurs ongles de pieds étaient encore à l’heure d’hiver (là c’est vraiment très laid, beurk).
Il y a les ascètes qui passent l’hiver en chaussures de moine, et ceux qui portent dès les beaux jours de superbes sandales à scratch dans lesquelles ils sont avec ou sans chaussettes blanches selon la température.
Il y a la tribu versaillaise avec la maman chaussée de mocassins (et vêtue d’un pantacourt et d’une veste matelassée bleu marine, cela va sans dire), + ses 7 fillettes de 2 à 12 ans toutes chaussées de Start-Rite.
Enfin, pour finir cet inventaire qui ne prétend pas être exhaustif, il y a les adeptes de la Méphisto.
Ne vous méprenez pas : quand on a un certain âge, que les pieds sont fatigués d’avoir marché et supporté des chaussures rigides toute une vie de labeur, il est légitime de passer aux chaussures-chaussons. Et vu ce que Coco inflige à ses pieds, elle sera peut-être contrainte un jour d’y arriver (ah, d’ici là peut-être que Freelance fera des chaussures pour seniors ?).
Il n’est pas ici question des charmants papis et mamies portant des Méphisto, mais bien des autres, les quadras et quinquas qui infligent cette vision esthétiquement insupportable à leurs congénères. Méphisto marron, noires, Méphisto ouvertes ou fermées…qu’importe la forme et la couleur, c’est d’une laideur à couper le souffle. Coco détourne le regard, ça lui fait mal. Mal aux yeux. Et tant pis si, au même moment et en face du porteur de chaussures-chaussons elle souffre le martyre dans ses nouvelles bottines pointues à talon de 8 cm, elle ne s’y fait pas. Tant qu’elle a un semblant de dignité, la Méphisto ne passera pas par elle. C’est dit.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 21 décembre 2009

Le mot futilité rime-t-il forcément avec vacuité ?

Coco la Bulle voulait vous faire partager, en cette fin d’année, un grand moment d’actualité people, un article qui fera date. Ça ne sera pas forcément très drôle, elle s’en excuse à l’avance, ou plutôt si, mais au 8ème degré…
Il s’agit en fait d’un petit coup de gueule car elle ne se remet pas encore du papier ''Une journée avec Jane Aldridge'' récemment paru dans son hebdo féminin préféré. Elle l'a relu deux fois pour être sûre qu’elle n'hallucinait pas. Non non, c’était bien ça : la description parfaite de ce que peut être une existence vaine et inconsistante.
Coco adore ce magazine, elle le lit depuis 20 ans (et toute sa famille avec elle).
Mais là elle dit stop. Halte à l’info débile.
La futilité, oui, pourquoi pas, mais la vacuité, non.
Allez d'abord, si vous voulez bien, jeter un œil sur ce fameux article...

Reprenons ensemble :
Dixit Jane Aldridge « Ma mère et moi, on est comme les deux doigts de la main. Notre journée idéale ? Prendre la voiture pour aller à Dallas chiner des pièces Alaïa ou Yves Saint Laurent dans notre boutique vintage préférée, déjeuner d’une enchilada chez Mi Cocina, le meilleur mexicain de la ville, puis passer chez Barneys acheter les dernières chaussures Miu Miu ou Gucci. On termine la journée par une séance photos avec nos achats. On se prend en photo mutuellement, car elle aussi a son blog et un business de vintage en ligne. »
Quelle journée extraordinaire !!! Quel programme !!! Quelle profondeur ! Ah c’est puisssant…
Suite, dixit Jane Aldridge « Mais le gros dossier du moment, c’est le Bal des débutantes à Paris ! J’ai été recommandée par la rédaction du « Vogue » américain. Quand j’ai reçu mon carton, j’ai halluciné ! En fait, je ne savais pas de quoi il s’agissait, et ma mère m’a dit que c’était une sorte de bal de princesses. Elle m’a accompagnée à Paris pour choisir ma robe chez Chanel. »
Ma chéééériiiiie, comme c’est émouvant !!!
Et encore vous n’avez pas vu le blog de la demoiselle… qui reçoit la bagatelle de 50 000 visites par jour ! Coco n’arrive toujours pas à y croire.
On y voit la miss de 17 ans en superstar, photographiée sous toutes les coutures par sa mère (elle-même ex-mannequin, qui n’a pas dû digérer son retrait des podiums).
Atterrant, mais aussi tellement américain quelque part cette façon de monter en épingle du vide…
Si la société occidentale en est à glorifier ce type d’exemple, ça craint un peu, non ?
Allez, donnez votre avis, SVP, exprimez-vous chers lecteurs, Coco se sentira moins seule (ou peut-être plus, à voir).

PS. Et dieu sait pourtant si Coco aime les chaussures...
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 20 décembre 2009

Lost in the supermarket

Coco la Bulle se demande si vous avez déjà subi le même traumatisme qu’elle vient de vivre dans son Monoprix.
Imaginez un instant.
Coco a rempli patiemment son caddie, accomplissant sa tâche de mère de famille exemplaire (mais oui) : lessive, PQ car la pénurie guettait (on se demande ce que les ados font avec le PQ, mais ça file à une vitesse), tablettes de chocolat noir, lait, lait&noisette (par packs de 5, s’il y avait des packs de 10 ça serait bien), café, céréales (pour éviter l’émeute au p’tit déj), salade, jambon (2 x 6 tranches, ça disparaît bizarrement), yaourts, jus de fruit, lait, coton, dentifrice, pâtes, fromage râpé, brisons-là, c’est fastidieux… enfin tout ça pour dire que le caddie est plein et que, fatiguée de pousser son fardeau, Coco s’est accordé un moment de détente en fin de parcours, au rayon ‘’équipement ménager’’, où elle folâtre avec délice, insouciante, dans le coin ‘’arts de la table’’.
Sans se douter une minute du drame qui couve.
Car une fois enfin choisie la couleur de ses bols et de ses assiettes, les bras chargés de vaisselle, alors qu’elle se dirige vers son chariot garé en tête de gondole, l’inimaginable se produit : elle ne le trouve pas. Horreur, le caddie a tout simplement disparu.
Passée la première seconde de stupeur, Coco tente de reprendre ses esprits et fait le tour complet du rayon, puis de celui d’à côté. Rien à l’horizon. Bols et assiettes toujours en main (c’est fou ce qu’on devient neuneu dans ces cas là, elle aurait tout aussi bien pu les reposer), elle se met à marcher d’un pas affolé dans l’allée centrale, jetant des regards paniqués dans chaque travée.
« adieu laitages, tomates cerises, biscuits,
La dame de ces biens, guettant d'un oeil marri
Son précieux caddie ainsi disparu… »
M. de la Fontaine ne lui étant d’aucun secours en la matière, Coco s’adresse au hasard à des clients pour leur demander si oui, ou non, ils ont vu sa remorque… Question idiote, tous les caddies remplis se ressemblent, mais dans ces cas là, répétons-le, on est un peu à l’ouest. En outre, les gens sont atrocement méfiants : quand un inconnu leur parle ils ont un mouvement de recul, comme s’ils craignaient de se faire agresser. Ceci dit, vu la tête de Coco, yeux exorbités et mine déconfite, il y a sûrement de quoi flipper.
Rayon surgelés, rayon vin, rayon fournitures scolaires, point de chariot.
« Ô rage, ô, désespoir… »
Rayons dentifrice, soins du visage, hygiène, collants, pas de caddie.
Coco, hagarde, abattue, consternée, erre lamentablement dans le Monoprix.
« N’a-t-elle donc tant vécu que pour cette infamie ? »
Rayon crèmerie, rayon fruits et légumes, aucune trace…
L’insurmontable se profile à l’horizon : il va falloir recommencer tout depuis le début. Sans compter le joli jeton de caddie rouge qu’elle utilise depuis si longtemps, perdu à jamais... ainsi que tous ses cabas réutilisables.
Enfin, au bout du bout du magasin, tout à coup, le Graal : il est là, seul abandonné au milieu des lessives. La scène est émouvante, si la dame en train d’attraper un bidon d’adoucisseur comprenait, elle aurait les larmes aux yeux (ce n’est manifestement pas le cas).
Chabadabada chabadabada, Coco court vers son caddie, option ralenti de cinéma, y dépose ses dernières courses et se dirige vers la caisse, le cœur battant la chamade.
Cette aventure touchant à sa fin, une autre question se pose : ne faut-il pas être extrêmement dérangé pour voler un caddie et le laisser en plan après lui avoir fait traverser tout le magasin ? Y’a vraiment des gens qui sont barges.
Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 18 décembre 2009

eBay, je t'aurai un jour, je t'aurai !

Coco la Bulle se demande comment gagner une enchère sur eBay.
Historique : après qu’un manteau Vanessa Bruno et des bottes Free Lance lui soient passés sous le nez pour cause d’inexpérience (elle débutait sur le site), Coco décide que la prochaine fois sera la bonne.
Jour J-10. Coco repère une paire de bottes Zadig & Voltaire comme elle veut, mais qui coûtent une paille et donc qu’elle ne peut pas s’acheter par les temps qui courent, sauf que là elles sont quasi neuves (portées une fois, dit l’annonce) et à -62%...
Jour J-9. Coco admire les photos de la paire de bottes. De face, de dessous, de profil, de dos. Trop belles.
Jour J-8. Coco pose une question à la vendeuse, genre c’est bien le modèle Phoenix de cette saison, et genre elle ne les a presque pas portées, est-ce que c’est vraiment vrai de vrai. La vendeuse confirme.
Jour J-7. Coco se lance et envoie la première enchère au prix plancher fixé sur l’annonce.
Jour J-6. Coco est toujours seule sur le coup. Elle vérifie sans arrêt, sur son ordi, sur son iPhone (eh oui, il y a aussi une application pour ça !).
Jour J-5. Coco ne se lasse pas d’admirer ses futures bottes, mais trouve le temps long et aimerait bien que ça soit déjà la fin des enchères.
Jour J-4. Coco n’en peut plus d’impatience.
Jour J-3. Pour blinder son coup, Coco fixe une enchère maximum de 30 euros au dessus du prix de départ, comme ça elle est tranquille. De toute façon, au-delà, ça fera trop cher. Il faut bien se donner une limite sinon, on disjoncte (méthode Coué).
Jour J-2. Coco est toujours seule en lice, aucun autre acheteur ne s’est manifesté, à croire que ces bottes n’intéressent personne, c’est presque louche.
Jour J-1. Coco n’a toujours aucun compétiteur, c’est royal. Déjà elle s’imagine avec quoi elle va porter ces accessoires sublimes, qu’elle est passée réessayer en boutique pour être sûre de la pointure. Tout va bien.
Jour J. A quelques instants de la fin de la vente, Coco tente de rester zen. ‘’Tout va bien, elles sont pour toi’’. Dernière minute, stressant décompte… ARGHHH, fourberie, à 2 secondes de l’échéance, une infâme enchérisseuse sortie de nulle part a envoyé son offre et coiffe Coco sur le poteau avec seulement… 1€ de plus !!! Quelle traîtrise !!! L’odieuse voleuse s’était bien gardée de montrer le bout de sa souris avant, quelle *=@# (jetons un voile pudique sur ces propos). Fureur, dépit de Coco, qui peste tellement que personne chez elle n’ose plus lui adresser la parole (mais non, elle n’a pas mauvais caractère, il faut juste éviter de la contrarier).
Décidément, Coco n’est pas au point sur eBay.
Mais attention, elle n’a pas dit son dernier mot : une jupe Sonia Rykiel est en jeu d’ici deux jours, elle prépare ses peintures de guerre et ses gants de boxe (enfin, façon de parler, parce que pour le clavier, c’est pas bien pratique).
Ô grand eBay, tu n’auras pas raison de la raison de Coco. Non mais.
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 17 décembre 2009

In love with Facebook

Coco la Bulle est accro à Facebook. Elle l’avoue. Et c’est pire encore depuis qu’elle a un iPhone car son Facebook la suit désormais partout, jusque dans les toilettes (eh oui).
Le matin, en même temps que la radio et la machine à café, elle allume son ordinateur et hop, c’est parti.
Nouvelles de la nuit, nouvelles d’outre-atlantique, il y a toujours des choses à lire ! Sans parler de sa petite bestiole dans PetSociety, qu’il faut nourrir, laver et dont il faut gérer la vie sociale. Quel programme !
Facebook, c’est sa récréation, entre deux paragraphes, entre deux interviews (Coco écrit pour des journaux dans la vraie vie).
Elle y a retrouvé des copains d’école, du collège, du lycée, de vacances, des personnes qu’elle avait croisées dans le boulot depuis vingt ans qu’elle roule sa bosse…
Sur Facebook, il n’y a que ce que les gens veulent bien montrer, mais cela en dit long sur eux…
Il y a ceux qui commentent les moindres détails de leur vie quotidienne (Coco en fait partie).
Ceux qui ne commentent jamais rien.
Ceux qui mettent tout plein de photos et ceux qui n’en mettent aucune.
Ceux qui ont toujours un mot gentil, et ce n’est pas forcément de leur part qu’on l’attendait.
Ceux qui se la pètent un max et ne publient que des trucs super : belles photos, commentaires élogieux…
Ceux qui prennent la tendance inverse et ne mettent que des photos gags, des liens étonnants.
Ceux que l’on avait perdus de vu depuis longtemps, avec qui le courant repasse tout de suite.
Ceux que l’on retrouve et avec qui on n’a vraiment plus rien à se dire.
Ceux qui vous surprennent car ils se découvrent, racontent des choses sur eux, montrent ce qu’ils aiment, partagent leurs coups de gueule et leurs coups de cœur.
Ceux qui sont vraiment drôles et ceux qui se croient seulement drôles.
Ceux qui créent leur page mais n’y vont jamais.
Ceux qui vous invitent à rejoindre leur réseau pour dépasser le nombre d’amis de leurs vrais copains.
Ceux qui ont plus de 400 ‘’amis’’ mais qui se retrouvent très seuls quand ils ont un vrai pépin.
Ceux avec qui on échange quotidiennement, qu’ils soient à Paris, à Londres, à Montréal, à Florence ou ailleurs…
Et puis, il y a tous ceux qui n’y sont pas !!! Irréductibles bobos gaulois, on ne vous refera pas, Coco connaît un nombre incroyable de réfractaires, qui prennent un air incommodé quand elle leur parle de FB et lui disent ‘’Ah non, tu sais, moi je ne suis pas très branché(e) réseaux sociaux sur le net, je préfère voir les gens en vrai’’. Mais Coco aussi !!! Sauf que, avec la vie que l’on mène, on ne les voit pas forcément souvent en vrai, les amis, et sur FB on peut rester en contact quotidien. Nul n’est obligé de se dévoiler plus qu’il ne le souhaite !
Enfin il y a la page de Coco la Bulle… un endroit pour échanger, réagir, lui dire que vous trouvez ce qu’elle écrit pertinent ou faux, rigolo ou inintéressant, bref pour lui signifier ce que vous pensez… A chaque nouvelle inscription de fan, à chaque nouvelle remarque, c’est la fête, si vous saviez !!! Alors n’hésitez pas et surtout, exprimez-vous ! La toile est faite pour ça.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 16 décembre 2009

Steeple chase canin

Coco la Bulle se demande pourquoi le fait d’avoir un chien rend parfois les gens un tant soit peu crétins.
Ne vous méprenez pas : Coco n'a rien contre les chiens, le problème n’est pas là. Elle souhaiterait même, pour leur propre bien-être, qu’ils soient moins nombreux à s’étioler dans les villes, les pauvres, souvent enfermés toute la journée dans des appartements minuscules. Le souci, ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs propriétaires, leurs ‘’maîtres’’ (si l’on peut employer ce mot puisqu’on se demande parfois qui commande qui).
Car s’il y a un moment où Coco a envie d’être tranquille, c’est bien quand elle fait son jogging dans les bois. Or cette activité sportive, qui pourrait être agréable (même si elle demande certains jours un gros effort de motivation), a tendance à se transformer en steeple chase canin tant nos amis à quatre pattes sont nombreux à venir s’ébrouer dans les mêmes bois.
Primo, il faut slalomer entre les crottes, et malgré ses efforts, Coco ramène souvent un charmant souvenir odorant sous ses subliiiimes chaussures de ‘’running’’.
Secundo, il faut rester zen quand un de ces canidés vous fonce dessus car si on panique, le propriétaire vous invective en vous disant que son toutou est ‘’gentil’’ et qu’il n’y a rien à craindre, ce qui n’est pas évident au premier abord.
Tertio, il faut garder son équilibre quand un petit chien vous frôle les mollets en vous doublant sans prévenir (il n’a pas de sonnette, lui), ce qui donne des acrobaties cocasses (quand ça ne débouche pas sur une fracture, ce qui est arrivé à une amie, six mois d’arrêt).
Quarto, il convient d’afficher un amour fervent des bêtes, sous peine de passer pour un sans cœur.
Quinto, il est préférable de faire un peu de conversation avec les ‘’maîtres’’, en les remerciant lorsqu’ils retiennent leur chien, car ils vous font bien comprendre que ce n’est pas un dû, qu’ils font un gros effort pour vous.
Sexto, il est déjà arrivé à Coco de se faire incendier parce qu’elle avait peur, donc quand un dogue vous saute dessus, laissez-vous faire sous peine de passer pour un couard (une fois le type lui a même dit que c’était de sa faute, à elle, et qu’elle n’avait qu’à savoir maîtriser l’animal… ce qu’il ne faut pas entendre).
Bien entendu, il y a aussi des mamies et autres personnes très sympathiques qui promènent de gentils chienchiens, celles-ci ne sont pas visées par le présent billet. Hélas, leurs désagréables congénères, aussi agressifs que leurs molosses, font tout pour dégrader l’image des propriétaires de chiens. Ce sont eux qu’il faudrait éduquer : car quand on ne respecte pas les autres, comment inculquer cette notion à son toutou ? That is the question.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 15 décembre 2009

Junior, Vishnou & les NTIC

Coco la Bulle se demande comment son fils arrive à mener de front autant d’activités… sur son ordi et son portable en même temps.
En effet, après tout c’est un garçon, et tout le monde sait que les garçons sont ‘’monotâche’’, à la différence des filles.
Pourtant, ça doit être la magie de la technologie (car quand on en vient aux devoirs il est parfois même ‘’zérotâche’’), lorsqu’il est sur son ordi il peut devenir, tel Vishnou, un être protéiforme capable de faire 36 choses à la fois.
Par exemple :

-Jouer à son jeu préféré du moment
-Regarder un épisode des Simpsons et/ou du SAV d’Omar et Fred (sa bible)
-Se bidonner en lisant des histoires sur le site VDM (au moins, il lit quelque chose) - (VDM, pour les non-initiés, ça veut dire Vie de Merde)
-Etre actif sur Facebook
-Etre en conversation sur MSN, avec la webcam, et jouer de la guitare à ses potes (ou à sa dulcinée) en direct live
-Gérer en même temps ses textos

L’autre jour, après qu’il ait à nouveau vidé le ballon d’eau chaude suite à un bain très très plein, Coco a vu rouge et a privé Junior d’ordi toute une soirée.
Résultat : une boule de nerf odieuse nous a pourri l’atmosphère, déboulant environ 30 fois dans le salon, se plaignant qu’il ne savait pas quoi faire, argumentant sur le bien-fondé de la décision de sa mère et sur l’utilité d’une telle sanction, s’allongeant sur le tapis et poussant des soupirs d’ennui déchirants, pour finir dans sa chambre à massacrer sa guitare dans le but non de produire un son musical mais de faire le plus de bruit possible. Impossible de lui dire d’aller lire : il ne possède pas de livres (il n’en veut pas, précisons).
Ceci dit depuis, le résultat est là : il n’a pas pris de bain mais des douches.
Et finalement Coco est rassurée sur les capacités intellectuelles de son fils, qui, quand il le veut bien, peuvent se révéler totalement sidérantes.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 14 décembre 2009

Renoir en entonnoir

Coco la Bulle adore les expositions, et se dit que souvent le spectacle est autant dans le public que sur les murs…
Hier, sa carte Sésame en poche, elle est allée voir les toiles de Renoir au Grand Palais. Pas trop sa tasse de thé, les grasses baigneuses, ceci dit certains portraits, notamment ceux de Gabrielle, distillent une grâce infinie.
Mais pour pouvoir admirer l’œuvre du peintre, encore faut-il déjà se frayer un chemin dans la foule. Eh oui, Coco va râler un peu, sinon ce n’est pas drôle, alors allons-y…
Primo : pourquoi des personnes très âgées viennent-elles un dimanche voir ce type d’expo, alors qu’elles ont toute la semaine pour visiter au calme ??? Résultat, elles vous poussent (mais oui), se massent en grappe devant les tableaux et discutent très fort, ce qui est assez gênant.
Secundo : pourquoi certains parents emmènent-ils des tout-petits dans cette marée humaine ? C’est violent pour un pitchoune cette foule, ces gens qui piétinent. Il faut se mettre à leur hauteur, c’est franchement pas la joie…et ils ne voient même pas les tableaux en général, vu leur taille et vu le monde autour. Déjà quand on est grand, c’est dur, alors…
Tertio : non à la dictature des audioguides, qui créent des flux de circulation bizarroïdes, des engorgements, des embouteillages. Pompon : quand les visiteurs ont un appareil pour deux ou trois, cela donne un ballet comique avec trois oreilles tendues vers l’unique haut parleur, trois personnes scotchées, trois pattes en l’air et trois têtes penchées, comme des triplés siamois.
Coco préfère se balader à son rythme, portée uniquement par les sensations que lui procurent les toiles. C’est seulement après qu’elle se documente : l’émotion brute est son credo. Chacun son truc !
Ce qui est intéressant aussi, c’est d'observer les autres visiteurs. Hier, pêle-mêle, on pouvait voir : une mamie, sa fille très ‘’Le Quesnoy’’ et le petit-fils (16 ans environ, en tenue de boy-scout, le pauvre, ça ne doit être drôle tous les jours), une ado et son papa qui se disputaient copieusement (tu as vu à quelle heure tu es rentrée hier soir, etc… et la maman qui essayait de calmer le jeu), un groupe de très vieilles dames adorables mais épuisées, écroulées sur une banquette tant elles souffraient du manque d’espace, un grand nombre de familles bobos et leur progéniture, un couple très Neuilly-Auteuil-Passy avec Madaaame qui vraiment ‘’trouvait ça mieux que Warhol l’an dernier’’,…
Bref, autant de tranches de vie. C’est ça qui est bien, aussi, dans les musées.
Rendez-vous sur Hellocoton !

Coco la Bulle tire un coup de chapeau à Mamzelle CarnetO et à son blog...

Chers lecteurs, connaissez-vous les dessins de Mamzelle CarnetO ?
Je vous invite à les découvrir en cliquant sur ce lien...
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 12 décembre 2009

Gloubi-boulga musical

Coco la Bulle se demande pourquoi on est obligé de subir le bruit qui fuit des casques de lecteurs MP3 dans les transports en commun.
Ne vous méprenez pas : Coco est mélomane, limite accro à la musique. Et justement : quelle agression que ces écouteurs non étanches, diffusant un son épouvantable, à la fois nasillard et saturé de basses… Le vacarme est parfois si puissant qu’on est obligé d’éteindre son propre baladeur sous peine de voir sa musique polluée par une autre. Un comble.
La cerise sur le gâteau, c’est quand, en plus de la minette qui écoute son R&B à donf en face de vous, de l'ex-grunge à côté qui se passe Nirvâna en boucle, de l’ado boutonneux à casquette qui scande de la tête son rap, voire du papy moderne qui se régale de la 9ème de Beethoven derrière, un ‘’charmant’’ musicien des trains vient vous asséner un air de crin-crin genre ‘’La foule’’ d’Edith Piaf (au hasard).
Là c’est l’apothéose.
Il ne reste plus qu’à se terrer dans son coin et dans son fort intérieur, pour échapper à cette bouillie sonore, cette cacophonie transilienne, ce gloubi-boulga musical.
Vive la technologie !

PS. Et avec tout ça, messieurs les oto-rhinos, votre profession a de beaux jours devant elle !
Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 11 décembre 2009

Symphonie de portables en uppercut majeur

Coco la Bulle voudrait décrire à ceux qui n’ont pas la chance de le vivre ce qu’est la vie avec trois ados détenteurs de téléphones portables.
D’abord cet article, ne pas s’y tromper, est un élément essentiel de leur métabolisme, un prolongement du bras et de l’oreille, bref un organe supplémentaire sans lequel l’ado a peu de chance de survie.
Les sonneries sont bien entendu personnalisées, ce qui donne une cacophonie épouvantable quand ils ont le malheur de sonner en même temps. Et il y a de nombreuses variantes : celle pour les textos (j’en ai trois différentes à la maison, qui vont de la voix d’Omer Simpson chantant ‘’Spider Cochon’’ à celle de Phoebe de Friends chantant ‘’Smelly cat’’, deux mélodies et deux timbres de voix à se taper la tête contre les murs). Ensuite la sonnerie spéciale pour leur père, pour Jérémie, Mathieu, Pauline, et j’en passe. Sachant que souvent ce ne sont pas de réelles sonneries mais des extraits de chansons qui se mettent à beugler, tout à coup, provoquant à chaque fois un choc chez la personne non destinataire condamnée à subir ce déversement brutal de décibels.
L’effet que produit le portable est aussi à souligner : outre l’addiction tactile (ils sont toujours à le tripoter, no comment), l’objet quand il se manifeste provoque une transe, un sursaut d’énergie, surtout s’il n’est pas à proximité directe. Cela donne des bonds phénoménaux du canapé à la table basse, du bureau au lit, de la table du dîner au buffet : on croirait que nos si lymphatiques ados ont des ressorts qui ont soudainement poussé sous leurs pieds. Ça marche moins bien quand on les appelle à table (mieux vaudrait leur envoyer un texto).
D’ailleurs, cette réaction peut être exploitée, chers parents : ainsi, l’autre jour, après avoir demandé 5 fois à mon aînée (sans succès) de sortir des uniques toilettes de l’appartement (elle devait en être à son 3ème numéro de ELLE lu in extenso), Coco a fait sonner le portable de la demoiselle qui était dans sa chambre. Là, cette dernière a littéralement jailli des WC pour le plus grand bonheur de ceux qui attendaient, avant de dire que, vraiment, c’était trop nul de lui faire un coup pareil.
Quant aux séances de ‘’home cinéma familiales’’, elles sont parasitées par des bzzzz permanents (Coco a exigé le vibreur, tout de même), qui peuvent être réellement éprouvants lorsque le cadet est en grande conversation de textos avec sa chérie.
Ceci dit, soyons honnêtes : c’est bien commode de pouvoir joindre son zozo d’ado à tout moment. C’est lui que ça contraint plus que nous, non ? Alors tout le monde est content.
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 10 décembre 2009

A quand des safaris anti 4X4 ?

Coco la Bulle se demande si elle a une vision pertinente du relief et des conditions de circulation en région parisienne, ainsi que de la faune et de l’état des routes. Elle n’a pas l’impression de vivre dans un milieu hostile, mais peut-être devrait-elle consulter son ophtalmo.
En effet, a priori, point de pentes raides alentours, point de dunes, point de buffles ni de rhinocéros, point de pistes impraticables, point de chemins défoncés.
Alors pourquoi tous ces énormes 4X4 qui engloutissent voracement du carburant, trustent insolemment l’espace (si rare en ville), polluent le paysage et affichent leur morgue au dessus des petites citadines ?
Peut-être l’espèce d’animal la plus dangereuse est-elle à chercher non à l’extérieur, mais bien au volant de ces monstres. Et c’est vrai que Coco les trouve effrayants ces conducteurs-là : seuls dans leur grand vaisseau, seuls sur la route tant les autres leur importent peu, sourds au monde qui crève (entre autres choses) de voir encore en circulation ce genre d’engin. Et ce n’est pas faute de le leur dire : on n’entend que ce que l’on a envie d’entendre, et surtout les citadins occidentaux fiers propriétaires de ces innommables tanks.
Voilà c’est dit. Ça soulage un peu…même si ça ne résout pas le problème de base, qui reste posé : pourquoi n’interdit-on pas les 4X4 en ville ?
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 9 décembre 2009

L’ado mâle est un singe comme les autres

Coco la Bulle se demande comment son fiston peut réussir à se tenir aussi mal sans souffrir atrocement du dos.
Les positions qu’il adopte restent pour elle un mystère total.
Ainsi, il fait de l’ordinateur sur un fauteuil archi-incliné vers l’arrière, le pied droit posé sur son bureau.
A table, il a l’allure d’un homo sapiens première génération, le dos en forme de C, le menton en avant, les doigts dans l’assiette (l’ado mâle a peur de manquer, il engloutit sa nourriture).
Pour faire ses devoirs, il est de préférence allongé sur le ventre, appuyé sur ses coudes, le dos en forme de J, et rien que de le regarder c’est éprouvant.
Dans la rue, il pratique une espèce de sautillement d’une jambe sur l’autre, comme un tennisman en train d’attendre la balle de service de son adversaire. Ça donne une démarche assez étonnante, entre John Travolta (dans Grease) et Crocodile Dundee.
Devant la télé, il est littéralement vautré sur le canapé les pattes en l’air, ce qui ne l’empêche pas d’ingurgiter de nombreux aliments tant solides que liquides (paix à l’âme de la housse dudit sofa, qui porte les stigmates des casse-croûte de Junior). Ajoutons qu’il prend la place de 4 personnes à lui tout seul.
Il devrait faire l’école du cirque car il semble être doué pour les acrobaties : le problème, c’est que ça serait trop fatigant. Car l’ado mâle est perpétuellement HS, et encore plus après une nuit de 12 heures.
Coco ne se lasse pas d’observer son fiston : la prochaine fois, elle vous parlera de ses conversations sur MSN.
A suivre…
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 8 décembre 2009

Dans la jungle du parking

Coco la Bulle se demande dans quel monde vivent certains conducteurs, qui évoluent visiblement au sein d'une autre dimension (où ils sont tout seuls, assurément).
Explication : vous êtes désespérément à la recherche d'une place, cela fait vingt bonnes minutes que vous tournez dans le quartier (variante : dans le parking) quand, Ô merveille, vous repérez le délicieux bip-bip clignotant des feux arrières d'une voiture, signal d'ouverture des portes. Chouette, vous dites-vous, ma quête touche à sa fin, un emplacement va miraculeusement se libérer sous mes yeux. A la personne bénie des dieux qui s'apprête à entrer dans le véhicule, vous souriez béatement et faites un petit signe de la main signifiant ''vous partez ?'', auquel elle répond vaguement par l'affirmative avant de pénétrer dans sa voiture.
Soulagé, heureux(se), vous vous rangez proprement pour attendre le départ du quidam. Et là, l'épreuve commence. Celui-ci ressort pour enlever son manteau, ouvre la porte arrière et pose délicatement son vêtement sur la banquette, puis regagne son siège et met ENFIN la clé dans le contact. Toutes les petites lumières s'allument, c'est Noël, vous pensez que c'est bon, vous passez la première et anticipez mentalement votre manoeuvre.
Hélas ce n'est pas fini. Notre spécimen a encore beaucoup de choses à faire : il/elle passe un coup de fil et/ou installe son GPS et/ou règle ses rétros et/ou se choisit un disque et/ou se remaquille et/ou se recoiffe, enfin bref il fait un truc indéterminé mais qui prend vachement de temps.
Et là, vous bouillonnez, vous écumez, vous n'en pouvez plus.
Derrière votre véhicule, au mieux les autres voitures peuvent passer, au pire vous bloquez toute la rue et les coups de klaxons commencent à retentir. Mais notre ''ami'' n'en a cure, ou il n'entend rien, il est comme coupé du monde.
Quand enfin il démarre, généralement, il met trois plombes à se désengager de sa place, et parfois Bobonne sort même pour l'aider à ne pas abîmer la ouature.
Alors de grâce, cher lecteur, si vous ne partez pas tout de suite quand vous montez dans votre véhicule, dites-le franchement mais ne donnez pas de vains espoirs au fragile automobiliste qui, suspendu à votre bon vouloir, pète un câble en attendant votre place.
Merci...

(special thanks to Sabine)
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 7 décembre 2009

C'est tendance !

Coco la Bulle se demande si on apprend aux vendeuses de fringues les répliques qui tuent dans une école spéciale ou si elles sortent ça naturellement.
Inventaire non exhaustif (vous pouvez compléter avec vos expériences perso) :
-mais non, ça vous va bien, c’est tendance que ça moule comme ça, je vous assure, ça se porte très près du corps (dit d'une jupe qui vous boudine atrocement) ;
-sublime ce pull… moi je l’ai pris en bleu et en gris et en rouge, et je ne le regrette pas (dit d'un article qui vaut 120 euros pièce, elle a les moyens la cocotte) ;
-vous, de toute façon, vous pouvez porter n’importe quoi, ça tombera bien (on pouffe);
-non, là vous l’avez mis à l’envers… ah non ? vous êtes sûr(e) ? ah, pardon… oui, bien sûr, les coutures apparentes, c’est tout ce qui fait la classe de ce modèle (dit d'un pull qui a franchement l'air d'être à l'envers).
Quand elle repère une dame seule qui s’interroge en faisant la girouette devant le miroir, Coco a toujours tendance à lui donner son avis, et serait heureuse de recevoir le sien en retour d’ailleurs. Dans la jungle des cabines d’essayage, il faut bien s’entraider.
Et vous, racontez donc vos anecdotes, vous avez bien une ‘’réflexion qui tue’’ à nous faire partager, non ?
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 5 décembre 2009

Popcorn & cinéma : triste mariage...

Coco la Bulle aimerait bien qu'on ne vende plus de popcorn dans les cinémas en France.
C’est pourquoi maintenant, autant que faire se peut, elle évite les séances des mercredis, samedis et dimanches après-midi où, systématiquement, on se retrouve cerné par des troupeaux de rongeurs impolis qui :
- gratouillent avec force bruit dans leur godet pour attraper leur popcorn
- s’interpellent voire se disputent pour se demander les uns les autres de ‘’passer le popcorn’’
- scrounch-scrounchent comme des primates les-dit popcorns
- en mettent partout (résultat il y en a sur les sièges et par terre, merci pour les spectateurs de la séance suivante)
- enfin, généralement, se désaltèrent en slurp-slurpant du soda avec autant de classe qu’un paysan du Moyen-Age engloutissait sa soupe.
Hélaaaas, en (bonne) mère de famille qu’elle est, Coco se voit parfois contrainte de fréquenter les salles obscures ces jours-là…en rongeant, pour sa part, son frein. Ça fait moins de boucan (et c'est meilleur pour la ligne).
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 3 décembre 2009

Un an d’avance : sur quoi ?

Coco la Bulle se demande pourquoi certains parents se comportent comme s’ils étaient engagés dans une course contre la montre, par enfant interposé.
Dès la crèche, ils harcèlent les puéricultrices pour savoir quelles activités d’éveil elles font, comment elles font, sur la base de quelle méthode, etc.
Dès la maternelle, ils harcèlent les instituteurs/trices pour que leur gamin sache déjà lire en entrant au CP, voire aie des notions en anglais (pour ceux qui n’auraient pas mis leur précieuse progéniture sous monitoring bilingue pendant la grossesse).
Dès le CP, ils harcèlent les enseignants : leur petit ange ne serait-il pas précoce ? Il s’ennuie à l’école… (nota. si tous les mômes qui s’ennuient en cours sont précoces, on est mal).
Ne faudrait-il pas lui faire sauter une classe ? Lui faire prendre une ANNEE D’AVANCE ?
Le mot est lâché : à chaque fois qu’elle l’entend, Coco se demande… mais une année d’avance SUR QUOI, SUR QUI et pour quoi faire ?
Pour arriver plus vite au moment où il faudra trouver une filière qui convienne à Junior ?
Pour arriver plus vite au moment où il faudra trouver un lycée à Junior ?
Pour arriver plus vite au moment où il faudra faire en sorte que Junior aie son BAC ?
Pour arriver plus vite au moment où il faudra savoir quelles études va faire Junior après le BAC, le marathon des inscriptions, l’école ou la fac décrochée si loin du domicile qu’il faut soit louer une chambre, soit imposer à Junior x heures de transport quotidiennes, sans oublier la facture si la filière est privée ?
Pour arriver plus vite au moment où Junior débarquera dans un monde du travail dont on sait combien il peut être hostile pour les jeunes ?
Pourquoi être aussi pressé ?
Laissons nos enfants vivre, s’ennuyer un peu (ça ne leur fait pas de mal), se développer et s’épanouir à leur rythme, ils arriveront bien assez tôt à l’âge des galères, et leurs parents avec.
Et laissons les professionnels de l’éducation faire leur boulot, la plupart d’entre eux s’en sortent très bien (les exceptions confirmant la règle).
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 2 décembre 2009

Mes chéris, votre mère n’est pas un disque dur !!! Sa capacité de stockage reste limitée…

Coco la Bulle se demande si ses ados la prennent pour un ordinateur doté d’une mémoire de 4 Go ou plus.

Pourtant la benjamine lui avait bien dit qu’elle rentrait à 10h ce matin (donc inutile de la réveiller au clairon à 7h), qu’elle avait besoin d’un cahier 24x32 grand carreaux rouge en urgence, que finalement elle n’irait pas dormir chez Justine samedi parce qu’elles se font la gueule à cause de Jérémie, et qu’elle avait eu une punition en maths même que c’était pas de sa faute car elle, elle ne bavardait pas, enfin qu’elle ne trouvait plus son t-shirt bleu (celui avec les trous, le plus beau).

Pourtant le cadet lui avait bien dit qu’il n’y avait plus de céréales mangeables pour le petit déj, qu’il avait besoin de copies doubles petits carreaux en urgence, qu’aujourd’hui il avait une sortie donc qu’il fallait prévoir un pique-nique, que le tournoi de ping-pong était reporté au samedi suivant, que ses Converse (achetées le mois dernier) étaient (déjà) à mort trop petites et qu’il avait invité Mathieu à dormir samedi soir.

Pourtant l’aînée lui avait bien dit qu’elle voulait du muesli bio sans sucres ajoutés maintenant au petit déj, qu’elle avait besoin de cartouches d’encre bleu format Waterman en urgence, qu’il y avait un trou dans son gilet gris Abercrombie (les autres ne sont pas mettables), qu’elle avait une soirée samedi soir chez Julie et qu’elle dormirait soit chez Julie, soit chez Pierre, soit chez Jade mais quelle importance de toute façon, que la prof de SVT était enceinte et qu’elle a en effet eu 6/20 au DST de maths où elle pensait bien avoir foiré, mais que tout le monde a foiré de toute façon.

Dans ces cas là, un conseil : faire comme si vous vous souveniez, même s’ils en vous en ont jamais parlé (a priori). Sinon, vous aurez les violons, les trémolos ‘’de tout façon tu m’écoutes jamais, si c’était ma sœur/mon frère qui t’avait dit ça tu t’en souviendrais, je vois bien que tu t’en fous de ce que je te raconte’’, etc.

Et surtout ne pas leur dire qu’en plus de leurs préoccupations, vous devez aujourd’hui mener à bien les tâches suivantes : effectuer votre journée de travail, contacter la Sécu pour le remboursement des lunettes qui traîne, passer acheter des fournitures, faire un plein au supermarché, acheter du pain (dans la bonne boulangerie, pas celle qui est à côté du supermarché, trop simple), nettoyer les toilettes + le salon car vous avez des invités ce soir, re-re-recontacter votre fournisseur d’accès pour demander pourquoi ça ne marche toujours pas l’ADSL, faire tourner et étendre deux machines, descendre les poubelles qui débordent, passer à la poste chercher un colis livré forcément en votre absence, récupérer le nouveau jean du cadet chez la retoucheuse qui lui a fait un ourlet digne de ce nom, préparer un dîner pour votre marmaille + un dîner pour vos invités, j’en passe et des meilleures.

Du coup, Coco se demande si finalement, outre une barrette de mémoire supplémentaire pour arriver à tout retenir, elle ne va pas se faire implanter des microprocesseurs pour arriver à tout faire.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 1 décembre 2009

Le citadin, héros du tri sélectif

Coco la Bulle se dit que, pour sacrifier aux dieux du développement durable et pour respecter le tri sélectif dans un appartement, il faut être motivé.

1/s’encombrer de deux à trois poubelles dans une micro-cuisine

2/expliquer et réexpliquer sans arrêts aux occupants ados de l’appartement ce qui se met dans la poubelle recyclable (leur mémoire est toute ramollie sur le sujet)

3/partir en safari lorsqu’il s’agit de descendre les poubelles : le bac de recyclable dans une main, la poubelle de déchets ménagers dans l’autre et les bouteilles de verre en équilibre sur tout ça, sans oublier la clé du local poubelle (dont la porte est toujours coincée).

Mais ça vaut le coup, non ?
Rendez-vous sur Hellocoton !