mercredi 27 janvier 2010

La guerre du bouton

Coco la Bulle se demande si les boutons font exprès de pousser juste là où on les voit le plus et juste la semaine où on voudrait le moins les voir. Est-ce le stress qui nous fait à ce point somatiser que tout notre influx nerveux parvient à se concentrer en une minuscule et disgracieuse excroissance, au bout du nez, entre les sourcils ou, pire encore, au bord des lèvres ? Pourquoi ne voit-on plus que ça, pourquoi la chose devient-elle à ce point obsessionnelle, pourquoi passe-t- on des heures dans la salle de bain à mener une bataille perdue d’avance puisque, de toute façon, notre intervention ne fait qu’aggraver les choses ?
Petit retour en arrière. Coco s’apprête à vivre une semaine chargée, avec réunions, interviews diverses et, pour couronner le tout, une soirée le samedi soir. Bref, contrairement à d’autres semaines où elle peut se terrer derrière son clavier, là elle va vivre huit jours de surexposition, ce qui est éprouvant pour la timide qu’elle est.
Dimanche soir : horreur. En se lavant les dents, sous la lumière indécente du néon qui surplombe le lavabo, Coco LE voit. A droite, sous le nez, à équidistance entre la narine et la lèvre. Une petite boursouflure qui pour l’instant reste discrète mais fait déjà mal. Catastrophe. Petit pressouillage, ça ne donne rien, on passe un peu d’Hexomédine, ça ne mange pas de pain. En se couchant, elle entend son chéri, l’innocent, qui lui lance ‘’tu es toute rouge au dessus de la lèvre, c’est normal’’ ? Coco fait ses mauvais yeux revolver, elle ne supporte même pas d’entendre évoquer la chose, et Roméo bat en retraite.
Lundi matin : ça a empiré. Avant même de faire quoi que ce soit, c’est déjà tout rouge. Après la douche, encore plus laid. Coco prend sur elle et ne touche à rien, puis badigeonne la chose d’anticernes pour la planquer un peu. Ça ne doit pas être terrible sur le plan curatif mais au moins ça cache un peu la misère. Le problème, c’est que ça devient vraiment douloureux. Damned. Bon, pas grave aujourd’hui, aucun rendez-vous mais tout de même, c’est fou comme une si petite chose peut mettre de si méchante humeur, ça reste un mystère.
Lundi soir : Coco tente une opération chirurgicale. Porte de la salle de bain fermée, dents serrées, Hexomédine à portée de coton, un, deux, trois, tentative d’exorcisme de la pustule. Rien à faire, elle n’obtient qu’une atroce douleur qui la fait sautiller ridiculement pieds nus sur le tapis de bain, en silence bien sûr. Dieu merci personne ne la voit et l’honneur sauf. Soulagement.
Mardi matin : comité de rédaction à 10h. Après les mauvais traitements subis la veille au soir, la chose s’est vengée et a grossi pendant la nuit, elle fait désormais très très mal et est très très visible. Camouflage maximum. Selon son chéri, on ne voit presque rien. Mais Coco sait bien qu’on ne voit que ça. Son bouton. Ce truc trop dégueu juste là, sous le nez. Elle y pense pendant toute la réunion. Dès qu’elle sort et se retrouve dans sa voiture, elle ose enfin toucher la chose (avant, elle avait peur d’ôter le camouflage). Mordieu ça fait mal. Et il y a une petite tête blanche qui se pointe sur le dessus… c’est du plus bel effet !
Mardi soir : Coco, remontée à bloc, s’apprête à sauter sur Kolwezi. Ça va être un feu d’artifice. Une bonne douche chaude pour ramollir la peau, et puis c’est parti, le ‘’pressing’’ commence. Aïïïe…….. Aïïïe…..Ouillle…… La montagne accouche d’une souris, un ridicule machin sort du bouton qui fait toujours aussi mal et est toujours aussi gonflé. Désespoir.
Mercredi matin : Coco a promis à son chéri de ne pas toucher la chose. Sachant très bien qu’il a raison, elle obéit bravement. Maquillage, aplat d’anticernes, ça fait comme si elle avait mis du Tip-ex beige au dessus de sa lèvre. Une horreur. Première interview : cool, on est autour d’une grande table, Coco se met dans le coin le plus sombre, profil bas. Ouf, une épreuve de passée. Le midi, replâtrage du chantier. Deuxième interview : catastrophe, le type qui vient la chercher à l’accueil est jeune et charmant, il propose un café et s’assoit à un mètre tout juste. Une heure de torture, la main droite de Coco tenant le stylo elle ne peut même pas la mettre devant son bouton, elle n’a qu’à subir l’humiliation en silence. Snif.
Mercredi soir : c’est la guerre totale. Il faut éradiquer le Mal. Explosion de la pustule. Remake de Carrie dans la salle de bain, le sang coule, c’est gore. Mais ça y est, enfin, la chose est partie. Il reste maintenant à patienter jusqu’à la cicatrisation sans psychoter et sans tripoter sans arrêt les vestiges du champ du bataille. Lorsqu’elle se couche, Coco tourne la tête de côté pour que son amoureux ne voie rien, sinon elle va avoir droit à un sermon…
Jeudi matin : le processus de cicatrisation a commencé mais l’aspect reste épouvantable. Coco a tellement charcuté son bouton que le résultat est un truc marron d’environ 3 mm de diamètre, encore plus visible que ce qu’il y avait avant, dont la surface est si fragile qu’on ne peut même pas camoufler… Annuler le RV du jour ? Non, c’est impossible. Il faut faire face à l’adversité.
Jeudi midi – jeudi soir – vendredi matin – vendredi soir : ne pas toucher, ne pas toucher, ne pas toucher sous peine de tout gâcher.
Samedi matin – ne pas toucher, ne pas toucher. Ça a l’air d’aller. Avec un peu de chance, ce soir Coco pourra faire comme si.
Samedi soir : petite douche avant d’enfiler sa petite robe et ses petits souliers à talons… Ô rage, ô désespoir ! Erreur fatale !!! L’eau sur le visage, la croûte qui ramollit, la plaie à nouveau à ciel ouvert, argghhh… ‘’Tu n’as qu’à mettre ton pull rouge et tes escarpins vermillon, ça sera assorti’’ plaisante Roméo. Pas drôle. Il n’y a plus qu’à jouer sur la coiffure. Coco va la faire sauvage, crinière en folie, cheveux dans le nez. Tant pis pour le joli chignon. ‘’C’est une soirée à thème '' Guerre du Feu'' ?’’ interroge le chéri, décidément fort désagréable ce soir…
Bon allez, on y va. Hauts les coeurs.
Après deux coupes de bulles anesthésiantes, Coco oublie tout.
Le samedi soir, c’est fait pour ça.
Ce n'est pas une petite cicatrice qui va tout gâcher.
Let’s party !
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dimanche 24 janvier 2010

Le bureau de poste, terre d'aventures

Coco la Bulle se demande si comme elle vous vivez de grandes aventures dans votre bureau de poste. Car chaque petit tour (enfin, vu le temps qu’on y passe, petit ne paraît pas un adjectif approprié, mais glissons), disons plutôt chaque expédition au guichet est une tranche de vie urbaine qu’il faut essayer de savourer si on ne veut pas péter un câble. Prenons sur nous, tous ensembles, et voyons pourquoi il faut positiver, même quand on poireaute une demi-heure pour faire tamponner un simple avis Colissimo.
Quand vous faites la queue pendant un certain temps (minimum quinze minutes), vous rencontrez en effet un échantillon des personnalités de votre quartier dont vous n’imaginiez même pas l’existence, et que vous croisez grâce à ce séjour imposé dans le couloir qui mène à la ligne jaune…celle qui marque LA limite au-delà de laquelle il n’est pas bienséant de se tenir si on respecte l’intimité de la relation qui se noue entre le conseiller postal (joli nom) et l’usager vous précédant (Coco ne peut se résoudre à parler de client, même si La Poste aimerait bien, car à ce degré là même Orange fait mieux en terme de considération, et ce n’est pas peu dire). Comme les toilettes des stations d’autoroute, le bureau de poste est donc l’un des derniers endroits où toutes les strates de la population sont à un moment ou à un autre contraintes de cohabiter un moment, pour le meilleur et parfois pour le pire.
Au cours de ses récents et répétés séjours à La Poste pour cause de déstockage du placard via eBay, Coco a donc vécu de grands moments. Et se demande comment les employés font pour rester aussi calmes et zen ! Trêve d’exagération, Coco aime beaucoup ses postiers, ils sont adorables et s’efforcent d’accomplir leur mission du mieux qu’ils peuvent même si la tâche ne leur est pas facilitée…
Posons-nous en effet quelques questions existentielles :
-pourquoi n’y a-t-il toujours que deux guichets ouverts alors qu’il y en a généralement quatre à cinq en tout ?
-pourquoi y a–t-il systématiquement la queue, quels que soient le jour ou l’heure où l’on choisit de venir ?
- pourquoi devant vous y a-t-il en général une personne dont la problématique est insoluble (genre elle vient retirer un colis recommandé pour un tiers, sans procuration et sans pièce d’identité et le postier ne peut forcément pas le lui donner mais elle est furax et fait un scandale qui ne change rien à l’affaire, et ça prend du temps et tout le monde craque derrière…) ;
-pourquoi le gentil vieux monsieur chancelant que vous avez laissé passer se révèle-t-il un fourbe coquin qui fait moult opérations sur son CCP (remise de chèque, retrait de liquide, demande de situation de compte, etc). Soupir…
-pourquoi au moment pile où arrive son tour Coco se fait-elle parfois griller par une ‘’entreprise’’ au guichet prioritaire ‘’PRO’’ ? (réponse : parce qu’elle est nounouille de ne pas demander une carte PRO étant donné qu’elle est une PRO, elle-aussi) ;
-pourquoi certaines personnes avec qui l’on est contraint de cohabiter dans la file d’attente sont-elles aussi aigries ? OK, c’est pénible d’attendre mais Coco remarque que, la plupart du temps, les gens qui râlent le plus sont des dames d’un certain âge et d’un certain milieu, cul serré et lèvres pincées, qui ont oublié depuis longtemps ce que voulait dire le verbe sourire et qui n’ont, en outre, que ça à faire de leur journée…
-pourquoi n’y a-t-il pas un système de ‘’guichet rapide’’, comme les caisses ‘’moins de 10 articles’’ en grande surface, afin de pouvoir passer vite lorsque l’on a préaffranchi son envoi sur internet et qu’il suffit de remettre le paquet au préposé afin qu’il vous délivre en échange un coup de tampon sur le bordereau de suivi postal… Cela prend au plus une minute.
Bref, beaucoup de questions… et peu de réponses, mais des petites tranches de vie et de nombreuses minutes inoubliables. Et c’est bien aussi, finalement, car cela fait subsister un petit foyer de chaleur humaine au cœur de la ville, non ? Allons, soyons positifs.
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jeudi 21 janvier 2010

Mode opératoire à usage quotidien pour nos ados

Coco vous fait aujourd’hui partager sa lettre ouverte à ses trois ados adorés…

Mes amours,
Juste un petit mot pour vous expliquer certaines choses qui semblent quelque peu vous échapper, et dont la connaissance facilitera grandement notre vie commune :

-Les chaussettes disséminées dans la chambre n’ont pas la faculté de se regrouper et ne sont pas équipées de ressorts pour sauter dans le panier à linge sale. Idem pour les slips & culottes et tout le reste de votre garde-robe.
-Le fer à repasser n’est pas un joujou à usage exclusif de votre maman, qui d’ailleurs l’utilise extrêmement peu et seulement dans les cas extrêmes (nappe quand elle a des invités, robe très froissée provoquant un froncement de sourcil du chéri qui lui, repasse très bien, heureusement pour ses fringues soit dit en passant). Le fer est donc un outil qui appartient à tout le monde et dont vous pouvez vous servir.
-Votre sublime pull/chemise/jean/robe que vous voulez porter ce soir à la soirée bidule ne peut matériellement pas être lavé/séché/repassé en une heure. Il aurait fallu y penser avant...
-La boite à cirage est dans le placard de l’entrée, si d’aventure vous voulez que vos bottes ou autres chaussures aient l’air un tant soit peu propres (et si vous voulez qu’elles durent plus longtemps, mais ça c’est plutôt une problématique qui concerne votre pôvre mère, gestionnaire du budget fringues de la tribu).
-Le lave-vaisselle ne se vide pas tout seul, à ce jour les assiettes, couverts et autres ustensiles de cuisine ne sont pas encore dotés d’ailes ni de bras pour ouvrir les placards. De même les tasses et verres vides qui décorent votre chambre ne se téléportent pas encore (hélas !) dans le-dit lave-vaisselle, bref ce dernier ne se remplit pas non plus tout seul.
-C’est gentil de proposer votre aide une fois que, au hasard : le linge est étendu, la vaisselle est rangée, les haricots écossés, etc, etc. Mais c’est un peu tard, essayez d’anticiper, soyez proactif comme on dit dans les entreprises.
-Rassurez-vous, vous êtes tout à fait capables de descendre vous-même la poubelle jusqu’au ‘’local technique’’ plutôt que de faire remarquer ‘’qu’il faudrait penser à descendre la poubelle’’.
-La baignoire n’est pas auto-rinçante. Merci de passer un coup de jet d’eau après vos ablutions pour évacuer poils, cheveux et j’en passe.
-Les serviettes mouillées jetées en tas dans votre chambre ont peu de chance de sécher si elles sont en boule et risquent d’endommager ce qu’il y a en dessous, sans compter que n’est pas forcément très hygiénique (ce mot est dans le dictionnaire, vous pouvez le chercher).
-Au lieu de râler le matin parce que votre mère vous réveille en retard pour cause de panne d’oreiller (elle a le droit d’être fatiguée, elle aussi), pensez à utiliser votre propre réveil qu’elle vous a gentiment offert.
-Les toilettes, votre chambre, ou la cuisine ne sont toujours pas auto-nettoyantes. Donc avant de faire des réflexions déplacées, pensez à prendre des gants (en caoutchouc), une éponge, une serpillière et un balai. Il existe des produits appelés ‘’détergents’’ que vous trouverez dans le placard des toilettes. A vous de jouer. PS. Si Junior & ses potes pouvaient viser plus précisément la cuvette quand ils soulagent leur vessie, ça soulagerait tout le monde.
-Il est préférable de prévenir votre mère un jour ouvrable que vous avez besoin d’un nouveau shampooing/rapporteur/cahier/dentifrice/collant etc. Le dimanche à 21h, c’est plus problématique.
-Les interrupteurs et boutons on/off servent à éteindre les matériels et équipements consommateurs d’électricité : il convient donc de les utiliser (donc de les actionner) lorsque l’on n’utilise pas les-dits matériels. Faites déjà ça pour la planète avant de nous demander de mettre un bac à compost qui pue dans la micro-cuisine.
-Le compte en banque de votre mère n’est pas inépuisable même si sa carte bleue a l’air d’un outil magique donnant accès à une réserve secrète (cette dernière n’existe pas, snif). Merci donc de ne pas manger en un seul goûter le stock de chocolat prévu pour la semaine, et de faire durer le flacon de gel douche ‘’peaux sensibles’’ que vous avez spécifiquement demandé un peu plus que deux jours.

Bon je m’arrête là.
Malgré tout, vous êtes mes trésors, ne l’oubliez pas. Faites juste un effort pour ne pas user mes nerfs prématurément afin de pouvoir profiter le plus longtemps possible de votre maman… Merci pour elle !
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mardi 19 janvier 2010

L’ado, cet adorable ectoplasme…

Coco la Bulle a une fois de plus envie de vous parler de son ado mâle, pour évoquer aujourd’hui son incroyable aptitude à être là sans y être.
Le matin au réveil, vous croyez votre ado présent car il est à vos côté avec ses céréales. Il a réussi (miracle) à s’extraire de sa couette et s’est laissé tomber comme un poids mort sur le tabouret à votre gauche, en émettant un grognement sourd. N’espérez pas un bonjour franc et massif, cela relèverait de l’exploit, il ne faut pas l’épuiser dès le matin, déjà qu’il est tout le temps fatigué (sauf pour la PSP, notez).
Puis tout à coup, à l’image de Cartapus, il n’est plus là, recouché cinq minutes car ‘’c’est bon, il est en avance’’. Soudain, il réapparaît en vous poussant hors de la salle de bain et là, il squatte, il arrête la pendule, Ô temps suspend ton vol ! Sa lumière de chambre est allumée, la musique aussi, appuyer sur les interrupteurs ne fait pas partie de ses priorités sur un plan général.
Au retour du collège on peut l’observer se faufiler en silence entre les portes de l’appartement tel un ectoplasme ou une anguille. Il passe et repasse, sans bruit, de sa chambre à la cuisine, inlassablement, sa faim n’étant jamais satisfaite et nécessitant de constants ravitaillements. Il ne fait pas de bruit, il se meut avec agilité : ceci est rendu possible par le fait qu'il a un objectif motivant, en l’occurrence boulotter le stock de pain prévu pour le dîner sans s’attirer des réflexions de sa mère.
Lorsque l’on passe enfin à table, sa chambre reste bien entendu en l’état, c’est Las Vegas : lampe de bureau, plafonnier, ordinateur, iPod, tout est en fonctionnement, puisque le but est de revenir le plus vite possible… D’où un dîner où Junior n’a qu’une fesse sur son tabouret et fait sans arrêt la navette entre sa place et la cuisine afin d’accélérer le processus. Un va et vient continu qui file le tournis à Coco et lui donne envie de scotcher son fiston à son siège, doux rêve… Bref, il en est à sa banane que vous finissez seulement votre omelette, rien ne peut le ralentir, l’appel de ses amis sur Facebook est irrésistible.
Et ce n’est pas fini ! Pendant la soirée, lovée dans son canapé et si toutefois son ado ne regarde pas un film avec elle, Coco l’aperçoit se glisser hors de sa tanière pour des expéditions vers la réserve de chocolat et de pain, du moins ce qu’il en reste. Comment peut-il avaler tout ça et rester aussi mince, c’est révoltant.
Quand il va se coucher pour de vrai, il est en général très tard même s’il s’est plaint de fatigue toute la journée. Et n’allez pas lui demander de venir vous informer, voire de vous dire bonne nuit. ‘’Mais je t’ai dit bonne nuit’’ s’étonne-t-il lorsque vous l’alertez sur le sujet, arguant du fait que vous méritez un tant soit peu de considération. Alors ce devait être très discret, disons que c’est tout à son honneur, l’ado mâle n’aime pas déranger ;-), ni se déranger d’ailleurs (et surtout).
Mes ados femelles, ne soyez pas jalouses ! Je ne parle pas que de votre frère, un billet sur votre étonnante inaptitude au rangement est en gestation. A suivre…
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lundi 18 janvier 2010

MERCI !!!

Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont mis un petit mot sur le site du concours de blogs Marie-Claire.web. Il est encore temps de donner votre avis si vous le souhaitez, en cliquant sur ce lien.
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samedi 16 janvier 2010

Shopping pour des prunes (bis repetita)

Coco la Bulle se demande si comme elle vous avez déjà acheté une tenue complète pour une occasion (mariage, super soirée ou autre) et que vous ne l’avez finalement pas mise le jour J parce que, en fait, vous ne vous y sentiez pas bien du tout.
Décembre – Coco apprend que sa copine Béa se marie mi-mai, ça y est, la date est fixée… Branle-bas de combat : ce n’est pas tous les jours qu’on a une occasion pareille (passé 40 ans, il y a de moins en moins de mariages, les copains sont tous casés –voire déjà divorcés- ou bien irrémédiablement accrochés au concept du concubinage, dieu que ce terme est laid). Bref il va falloir trouver une jolie robe, des chaussures, youpi, en plus ça fait une bonne excuse pour dépenser, que demande le peuple.
Janvier – Les soldes d’hiver !!! C’est le moment où jamais pour investir, parce qu’en mai, il peut faire froid !!! Mais il peut aussi faire chaud. Zut. Que faire. Petit tour des tenues de Saint-Sylvestre soldées, waouh, cette robe Zara en soie et strass, est à -50%. Bon, le décolleté, en même temps, est vraiment très décolleté. Mais c’est une affaire. Et puis si on ne peut même pas oser être un peu sexy pour une soirée comme celle-là, alors, autant entrer tout de suite au couvent. Allez hop, dans la musette de Coco. Euh… ça c’est pour la soirée mais à la cérémonie, on ne peut pas y aller en simili-nuisette, que va dire Monsieur le Curé ? Petite balade dans le Printemps, ahhh, jolie cette veste Sandro, avec une jupette repérée chez Z&V, le tout à -40%, une aubaine. Ouf, pour les chaussures, Coco a ce qu’il faut, quelle chance ! La voilà habillée pour le mariage de A à Z, elle trouvera bien un top dans son stock pour aller sous la veste.
Février – Tiens, les nouvelles collections ! Plein de jolies choses mais non, Coco n’en a pas besoin, passons notre chemin. Elle sait être forte aussi. Non mais pour qui la prenez-vous ?
Mars – Les 8 jours en or, les 3J, les TBM… au secours, y’a des promos partout. Sans compter internet. Oh une vente Philosophy di Alberta Ferretti sur un site de déstockage en ligne, damned, quelle merveille cette roooobe en mousseline taille empire, mais bon, importable en dehors d’une soirée. ‘’Justement, il y a le mariage de Béa’’ susurre le diablotin. ‘’Tu as déjà acheté ta tenue’’ réplique Jiminy Cricket. En même temps, elle n’a vraiment pas coûté cher la tenue pour la soirée et elle est décidément très décolletée. Là, c’est inratable, élégant, griffé, soldé… Cette robe sublîîîme tend littéralement les bras à Coco et aimante la CB hors du portefeuille. Affaire conclue.
Avril – Coco se trouve face à un sérieux problème. Finalement, elle a reçu la robe, qui est effectivement sublîîîme mais un chouilla serrée sous la poitrine, et un poil transparente. Et puis les chaussures qu’elle avait prévu de mettre avec ne vont pas du tout, marier les deux serait une faute de goût impardonnable qui lui gâcherait toute la soirée. Coco se voit obligée d’aller traîner sa peine dans les boutiques pour leur trouver une alternative satisfaisante…
Mai – A j-24h, Coco fait ses essayages. La robe sublîîîme lui scie le thorax et les chaussures assorties lui ratatinent le petit orteil. Et si finalement le premier achat était le bon ? Mieux vaut mettre le tout dans la valise… Et on ajoute, sait-on jamais, la petite robe noire dos-nu indémodable qui truste le hit-parade des soirées de Coco depuis trois ans. Pour la cérémonie, comme la météo annonce un WE exceptionnellement chaud (en Normandie, c’est un comble) il faut aussi prévoir autre chose, car l’ensemble jupe/veste acheté spécialement en janvier n’a pas trouvé de top assorti dans le placard, et en plus il se porte préférablement avec des bottes, ce qui risque d’être ridicule par 30°C. Donc on l’emporte mais on emporte aussi une robe de l’an dernier et les chaussures qui vont parfaitement avec. Ciel, Coco a oublié : il faut qu’elle se mette du vernis car ce sont des sandales, grrr.
Mariage dans 30 mn – Dans la chambre d’hôtel, devant sa ‘’malle’’ ouverte (ce n’est pas elle qui emploie ce terme mais son chéri, un peu atterré par la taille de la valise pour 1,5 jours de déplacement), Coco n’a plus le choix, il faut speeder, et il fait vraiment chaud dehors, allons-y pour la petite robe de l’an dernier. Le reste n’est vraiment pas approprié.
Soirée dans une heure – Pendant que son Roméo prend une douche, Coco enfile la robe sublîîîme et se dit que, décidément, si c’est pour passer la soirée mal à l’aise parce que ça serre, ce n’est pas la peine. Roméo sort de la salle de bain et lance un ‘’Oh la, on voit ta culotte, c’est normal ?’’. La coupe est pleine. Non vraiment, rien ne remplace la bonne ‘’vieille’’ petite robe noire. Ce soir elle va encore faire des miracles…
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mercredi 13 janvier 2010

Halte aux excès de lenteur !!!

Coco la Bulle se demande si, tout comme on verbalise à juste titre les excès de vitesse sur la route, on ne devrait pas aussi verbaliser les excès de lenteur. Car ils sont également source de danger si on y réfléchit bien, et sans être (en tout cas pas trop) de mauvaise foi.
Jugez plutôt.
Cas n°1 – Vous roulez sur une nationale à deux voies, vitesse limitée à 90 km/h, il fait beau, tout va bien et le trafic serait normal si devant vous il n’y avait pas un(e) clampin(e) qui a oublié qu’on pouvait passer la 4ème vitesse sur une voiture, voire la 5ème (ne parlons même pas ici de la 6ème !!!). Bref, son compteur est bloqué à 55 km/h. Résultat : une caravane se forme derrière lui, les gens sont en pétard et se collent au train les uns les autres… Si jamais l’escargot décide de piler, ça risque de faire mal. Derrière notre Yvette qui n’avance pas il y a Jean-Paul qui n’ose pas doubler parce que sa femme Claudine le lui interdit, derrière Jean-Paul il y a Sabrina qui est en retard pour un rendez-vous important et attend la prochaine ligne droite pour dépasser, et derrière Sabrina il y a Steven qui lui, n’attend pas et déboite n’importe où n’importe comment dans sa Seat tunée k’il kiffe trop grave. Espérons juste qu’en face, dans le virage où on n’a aucune visibilité (et Steven n’est pas un X-man, lui non plus*), il n’y a pas Marie-Laure qui revient du club de sport avec son monospace rempli d’enfants…
Cas n°2 – Vous êtes en ville dans une rue limitée à 50 km/h, et vous êtes un tant soit peu pressé(e) parce qu’il est 19h, que vous avez encore une course à faire et que votre fille vous attend dans la rue à la sortie de son cours de gym et qu’il fait très froid et que vous venez de poireauter 10 mn derrière le camion-poubelle qui vidait les conteneurs d’une résidence (méga tuile). Enfin, les éboueurs trouvent un créneau pour se ranger et la file de voitures qui les suivait peut les dépasser. Tout le monde reprend un rythme normal sauf vous, car vous êtes précédé(e) par un conducteur qui lui a oublié qu’on pouvait passer en 3ème. Son levier de vitesse est donc scotché en seconde, le quidam roule à 20 km/h par à-coups en tirant sur son moteur qui souffre, et vous avez la vague impression que vous allez bientôt reculer tellement ça n’avance pas. Vous piaffez, espérant qu’au carrefour suivant il n’ira pas dans la même direction que vous mais notre tortue a décidé d’être pénible jusqu’au bout, lui aussi tourne à droite, puis à gauche, avant de s’arrêter au feu (celui reste vert pendant 10 secondes toutes les trois minutes, ça vous dit quelque chose ?). Là vous vous en remettez à la prière : Ô Tout-Puissant, faites qu’il démarre assez vite pour qu’au moins nos deux voitures puissent passer… Hélas notre ami chauffeur a mis son frein à main et trifouille dans sa boîte à gants, ce qui fait que lorsque le vert s’affiche enfin il met tellement de temps à démarrer que vous passez (presque) au rouge collé(e) derrière lui, en le maudissant avec des petits noms d'oiseau (voile pudique sur vos propos). Quand vos chemins finissent par se séparer, vos nerfs sont en pelote, vous avez perdu un temps fou et vous conduisez d’autant plus mal : il est temps de rentrer chez vous car quand on est énervé… on devient dangereux !
Cqfd. Moralité : la vitesse c’est accidentogène, la lenteur aussi. En la matière comme en beaucoup d’autres, il faut trouver le juste milieu !

*dans le cas présent si Steven était un X-Man ça permettrait peut-être de sauver des vies, sinon, globalement, mieux vaut qu’un crétin pareil n’aie pas de pouvoirs surnaturels, ce serait une calamité.
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lundi 11 janvier 2010

Coco chez les iA (iPhoniques Anonymes)

Bonjour, je m’appelle Coco la Bulle et je suis iPhonique, iPhonaddict, iPhonaholic (ambiance confession, film américain).

-Bonjour Coco, répond le chœur du groupe de thérapie

J’ai un réel problème de dépendance.
Je confesse, j’avoue…

Que je regarde mon iPhone toutes les 5 minutes dès que je ne suis pas sur mon ordi, pour voir si je n’ai pas d’e-mails, de notifications Facebook, de commentaires sur mon blog…
Que j’emmène mon iPhone aux toilettes, ce qui me permet de le consulter en cachette quand je suis en famille ou entre amis et que j’ai peur de vexer mes proches qui doivent se dire que, vraiment, je dois m’ennuyer avec eux si je suis incapable de décrocher une heure ou deux.
Que je frise la crise de nerf dès que je suis dans une zone où la 3G ne fonctionne pas (il y en a beaucoup hélas avec mon opérateur), et que je rafraichis alors ma boite mail toutes les minutes pour voir si, par hasard, on n’est pas revenu dans le monde civilisé (celui où les mails passent).
Que dès que je m'arrête à un feu rouge mon premier réflexe est de regarder mon téléphone pour voir ce qu’il me dit, ou bien chercher sur internet le titre du morceau génial que je viens d’entendre sur FIP.
Que je consulte mes alertes eBay (ciel, une robe Missoni) dans les embouteillages.
Que j’adore relire les échanges de textos et que j’ai un mal de chien à les supprimer, c’est comme jeter du courrier, je bloque.
Que j’ai toujours peur que mon iPhone soit déchargé, donc que je le rebranche dès qu’une prise est en vue (il faut dire qu’il est taquin, il peut indiquer une batterie pleine et s’arrêter d’un coup, il m’a fait le coup récemment en partant à un concert, ça m’a limite gâché la soirée).
Que j’ai téléchargé un grand nombre d’applications a priori utiles mais qui ne m’ont encore jamais servi et ne me serviront sans doute jamais.
Que même quand je regarde un film j’ai mon iPhone caché à côté de moi sous un coussin, en vibreur, et que j’y jette un œil discret dès que je peux (sauf au cinéma, là j’arrive encore à oublier la chose pendant la séance, ouf, je ne suis pas complètement perdue).
Qu’outre les séjours aux toilettes, mon iPhone m’accompagne quand je fais la cuisine, quand je prends ma douche, quand je descends les poubelles.
Que si par inadvertance je l’oublie chez moi j’en suis malaaaade.
Que mon chéri a récemment demandé s’il était possible de passer une demi-journée sans ma bêbête, en sevrage, et que j’ai souri poliment (que pouvais-je faire d’autre, cette suggestion étant tout à fait hors de propos ?).
Que je me demande sans arrêt comment je faisais AVANT, soit il y a six mois, quand je n’avais pas encore cet outil magique.
Bref, c’est grave, non, docteur ?
Promis, je vais faire des efforts.
A partir de lundi prochain.
Enfin, bientôt, quoi.
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samedi 9 janvier 2010

Le problème avec l’apéro…

Coco la Bulle se demande si comme elle vous avez tendance à vous gaver à l’apéro… et à passer à table le ventre plein, ce qui gâche un peu le plaisir.
Nous sommes vendredi, il est 20h30, vous arrivez chez les copains qui ont eu la bonne idée de vous inviter à dîner. Vous avez eu plein de bouchons sur la route, vous avez donc hâte de voir sauter le bouchon de champagne de l’apéro (hahaha). Vous vous affalez d’aise dans le canapé, en regardant les flûtes se remplir et là, vous ressentez une délicieuse sensation de faim et de début de WE mélangées. Le bonheur ou presque. Sauf qu’il y a des noix de cajou ou des pistaches sur la table basse, et là par contre c’est le début de la cata.
En présence de ces substances, même en se raisonnant, Coco a du mal à ne pas craquer. ‘’Allez, quelques amuse-gueule ne vont pas te faire de mal. Il faut se faire plaisir dans la vie’’ lui dit son petit diablotin. ‘’Ne mange pas ça, c’est épouvantablement calorique et ensuite tu n’auras plus faim’’ s’emporte Jiminy Cricket.
Et hop, une première coupette de bulles. Coco entend déjà moins fort la voix de Jiminy Cricket. En outre, il faut bien manger un peu sinon elle va être pompette avec le ventre vide et tout ce champagne.
Damned, arrivée traîtreuse de petits fours chauds Picard, délicieux, envie de tout goûter… On dirait qu’elle n’a pas mangé depuis trois jours la pauvrette, c’est pathétique, elle engouffre un, deux, trois, quatre petits fours…
Et hop, une deuxième coupette (on ne peut pas refuser, ça vexerait).
Coco profite d’un moment de lucidité pour tendre les clés de la voiture à son amoureux : elle ne conduira pas ce soir, autant qu’il le sache tout de suite…
Ah, des crudités, excellente idée !!! Aucun risque pour la ligne ça. Tomates cerises, radis, les alibis parfaits, miam. Et la petite sauce qui va avec ? Vous êtes sûr ? Allez, soyons fou !
Et hop, une troisième coupette. Une autre bouteille a été ouverte, il faut bien aider.
Ah, seconde fournée de petits fours, et ceux-ci sont différents, les coquins. Coco est donc obligée de goûter. Miam, ils sont grave bons aussi. Faites donc repasser le plateau par ici…
On est bien, on rigole, on tchatche, on sirote, on croque… ça y est, Coco a fini son repas, elle est repue, calée entre les coussins. L’estomac est au maximum, rempli de bulles, de crudités et de mini-croque-monsieurs.
Comment, on passe à table ?
Ciel, elle avait oublié ce détail, mais on est là pour ça à la base.
Coco sent que la nuit va être difficile, et se prévoit une diète pour demain.
Enfin on verra…
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mercredi 6 janvier 2010

Décalages temporels

Coco la Bulle se demande si vous côtoyez comme elle des ados. Si oui, avez-vous avez remarqué le déphasage total entre leur rythme et le nôtre ? De son côté, elle s’émerveille chaque jour de leur tendance à faire tourner la terre autour de leur nombril... Démonstration avec un ado mâle d’environ 15 ans (le sien, of course).
Essayez d’abord de lui adresser la parole au saut du lit. En préambule, il faut le réveiller, entreprise ardue qui nécessite patience, volonté et maîtrise de soi. Car forcément ça le met de mauvaise humeur… Ensuite, une fois qu’il est levé et traîne péniblement sa carcasse endormie jusqu’à la table du petit déjeuner, parlez-lui. Primo, il n’entend pas, il semble totalement concentré sur le nutellage de sa tartine ou sur le transvasement des céréales dans son bol, et finalement mieux vaut le laisser œuvrer tranquillement car ses gestes maladroits font craindre le pire pour la nappe. Une fois cette opération achevée, réitérez votre tentative. Il grogne, ça n’est vraiment pas le moment de discuter, et de toute façon il n’entend pas vraiment ce que vous dites car il mastique en faisant un boucan épouvantable qui vous empêche d’écouter France Info juste au moment où le reportage vous intéresse.
Si tout va bien, l’ado file ensuite sous la douche. Vous lui demandez de ne pas rester des plombes sous l’eau et de libérer la place rapidement, vu que d’autres personnes de la famille ont une vie personnelle, des horaires à respecter et des ablutions à accomplir, elles-aussi. Il est toujours aux abonnés absents, il se rendort sous la pomme de douche, et lorsque vous finissez par forcer la porte de la pièce en hurlant que ‘’ça suffit comme ça avec l’eau et y’a du monde qui attend’’, il prend un air offusqué (vous violez son intimité) et étonné (il ne vous avait pas entendue avant). Bref il n’est pas content.
Si vous avez la chance d’être en période scolaire, votre dialogue de sourd du matin est presque fini. Il vous reste à regarder votre ado mâle se mater dans la glace avant de partir : il s’aime, il se déteste, il s’aime, on ne sait pas bien, en tout cas il se scrute. Et, bien entendu, il a les cheveux mouillés et la mèche qui part sur le côté, façon Beatles première époque. Quelle que soit la température extérieure (soit -5°C ce matin), lorsque vous lui demandez de sécher sa tignasse sinon il va mourir de froid, il beugle que non, qu’il n’a pas froid lui, et que de toute façon il n’y a que comme ça qu’il est bien coiffé… La porte se ferme, OUF, luxe, calme et volupté, Coco va pouvoir travailler (elle fait ça chez elle).
17h00 et des brouettes. L’ado rentre au bercail. Il a retrouvé sa grosse voix et beugle pour signaler son arrivée (S’lut c’est moi – si sa mère est au téléphone pour le boulot, ça craint un max mais il oublie aussi cela) et se rue dans la cuisine avant de prononcer quoi que ce soit d’autre, direction => nourriture. Après avoir rechargé les batteries il file dans sa chambre, direction => ordinateur… Héhéhé Coco a mis un mot de passe, ce qui fait qu’il doit avoir fini ses devoirs avant d’aller sur MSN/Facebook et consorts. Alors il bosse. Puis va surfer. Et à un moment, vous ne savez pas pourquoi, pile-poile quand vous avez un truc à faire (genre un article à boucler), il vient, s’installe et se met à causer. Là, impossible de l’arrêter. IL PARLE, il est intarissable, il est mort de rire, il est remonté (selon les cas), en tout cas il s’exprime haut et fort. Il n’envisage pas un instant que votre priorité de l’instant puisse être toute autre, et même si vous le lui dites il n’entend pas, il continue. C’est fascinant.
Juste avant le dîner, il disparaît (des fois qu’on lui demanderait de mettre la table). Pendant le repas, c’est quitte ou double : il est soit totalement absent, soit verbalement omniprésent. S’il est en verve, attention : on a droit au SAV d’Omar et Fred, à une description de la dernière vidéo vue sur Facebook ou des groupes sur lesquels il est rentré, à des dialogues des Simpsons, au récit d’un épisode de Malcolm ou de Friends, Coco en passe et des meilleures. Attention : gare à vous si vous n’écoutez pas, vous vous faites voler dans les plumes. Non mais ! D’ailleurs à l’entendre, vous ne l’écoutez jamais, c’est clair. Ses sœurs oui, mais lui non.
Quand enfin Coco s’écroule dans son canapé vers 21h, avec l’intention (louable, isn’t it ?) de passer une paisible soirée le nez dans un bouquin, à écouter un cd ou à regarder un film de SON choix, il débarque avec SES DVD de Star Streck, de Transformers ou la saga ALIEN… en suggérant une ‘’super’’ soirée vidéo. Et c’est reparti pour la causerie, genre on refait le monde (heureusement que son fiston n’est pas au pouvoir, ouille ouille ouille).
Ah mais n’allez pas croire que Coco n’est pas heureuse avec son ado qui parle : avant, il ne disait rien du tout. Au moins, maintenant, il y a des moments qui ressemblent à des échanges, et c’est sacrément bien. Elle savoure, car on sait bien que quand un garçon quitte le nid, c’est fini (et en plus ça rime).
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mardi 5 janvier 2010

Délicieux (ou pathétique ?) frisson du panier virtuel !!!

Coco la Bulle se demande si vous êtes accros aux boutiques en ligne et si vous achetez comme elle de plus en plus d’articles sur les ventes ‘’privées’’ accessibles par internet. Mieux vaut mettre des guillemets à ‘’privées’’ car, vu le nombre de membres connectés à chaque fois qu’elle fait son marché, Coco se demande si le terme garde encore quelque signification.
Il est vrai qu’on a désormais du mal à acheter comme avant tant les promos sont nombreuses et régulières sur la toile… Les prix en boutique veulent-ils encore dire quelque chose, quand on sait que dans la quinzaine qui suit il y aura potentiellement -20 à -30% de réduction (soldes de mi-saison, semaine de ceci-cela, vente privilège, etc), et que quelques mois après on retrouvera le même article sur un site de déstockage à -70% ?
Du coup Coco est scotchée à ses e-boutiques favorites, au nombre de deux, qu’elle ne citera pas ici… Outre ses aventures de ventes aux enchères en ligne, elle vit aussi des moments extraordinaires (pfff) en remplissant son petit panier virtuel dès le lever du soleil.
Compulsion, quand tu nous tiens…
6h55 – Le réveil sonne, attention, à 7h débute la vente privée d’une célèbre marque de pulls en cachemire Machin & Truc, Coco émerge comme une flèche de son lit (c’est rare mais ça peut arriver quand elle a un objectif motivant, c’est plus dur quand elle doit aller courir par exemple).
6h58 – Le café coule dans la tasse, l’ordinateur s’éveille lui-aussi.
6h59 – Connexion sur le site. Damned, la vente n’a pas débuté. Coco rafraichit l’écran frénétiquement dix fois de suite puis soudain mirâââcle, la page d’accueil Machin & Truc s’affiche, c’est beau, quelle émotion.
7h04 – Coco a déjà trois pulls pour elle + un pull pour son chéri + une robe + deux écharpes dans son panier, elle y met tout ce qui l’intéresse, si on attend trop après il n’y a plus rien…
7h05 – Oh my God c’est ‘’trop pas’’ cher… Et ce petit gilet là, vu en boutique l’an dernier, pas mal du tout, elle clique, arghhh, quantité de stock insuffisante, raté. Et la ceinture à clous, aïe, ratée aussi. Zut.
7h10 – Coco regarde son panier et constate que le total affiché en bas frise le délire. Malgré ‘’l’économie réalisée’’ qui se monte à 800 € (!!!), elle en est quand même à près de 600 €, il faut se calmer grave.
7h15 – Un autre café coule dans la tasse, son chéri (compréhensif, quel amour) lui apporte une tartine (il faut nourrir la guerrière). Les ados qui débarquent, hagards, pour prendre leur petit-déjeuner, sont atterrés de voir leur mère déjà collée à son écran, en pyjama et lunettes.
7h16 – Coco a déjà supprimé les écharpes de son panier. Achats totalement inutiles, elle en a déjà. Pas en 100% cachemire mais ça tient chaud quand même.
7h17 – Le chéri vient de déclarer qu’il n’avait pas besoin d’un 15ème pull noir, et hop, un autre article en moins.
7h18 – Coco se demande si la robe ne risque pas d’être un peu trop moulante, car là le mannequin fait visiblement du 32 et le vêtement semble vraiment très très près du corps. Dans le doute, toujours s’abstenir. Et hop, un 4ème article dégage du panier.
7h20 – Coco regarde les trois pulls qui restent dans sa musette et essaye de se raisonner : un noir en V, il y en a déjà environ 3 dans le placard, sans compter ceux en U et les cols roulés. Le beige avec écrit Rock’n’roll ressemble furieusement à un autre qu’elle a déjà. Quant au vert, il est totalement transparent, à la réflexion.
7h21 – Coco vide son panier.
7h22 – Coco est dépitée.
7h23 – Coco est recouchée.
Tout ça pour ça !!!

Si vous aussi vous trouvez ça pathétique, bienvenue au club ;-)
La société de consommation nous rend parfois un tant soit peu vains et superficiels, non ?
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dimanche 3 janvier 2010

Le persil entre les dents et autres petites histoires qu’on aimerait oublier…

Coco la Bulle se demande s’il existe situation plus humiliante que celle du morceau de persil logé entre deux dents, dont vous ne remarquez la présence que vers 18h (soit 4 heures environ après la fin du déjeuner). Vous avez parlé tout l’après-midi à des gens, pire vous avec été en réunion, encore pire vous étiez en galante compagnie avec un Roméo/une Juliette potentiel(le) qui n’a pas osé vous le dire… Quelle horreur !
Ceci dit, oui, en creusant dans ses souvenirs, Coco en trouve d’autres, des moments de grande solitude où elle aurait rêvé de se glisser dans un trou de souris, voire de disparaître totalement du paysage pour se faire oublier quelque temps !
Le jour où une gentille dame lui a timidement tapé sur l’épaule dans la rue pour lui faire remarquer que sa robe était coincée dans son collant au dessus de la fesse gauche. Coco avait déjà croisé plusieurs personnes qui ne lui avaient rien dit, les fourbes, ce qui fait qu’elle avait exposé la moitié de son (auguste) postérieur à une bonne vingtaine de passants.
Le jour où un collègue lui a dit que la braguette de son pantalon était béante alors que son dernier stage aux toilettes remontait à quelques heures…et qu’elle sortait d’un rendez-vous avec deux clients importants ! Coco ne saura jamais si ses interlocuteurs ont vu les dentelles de sa culotte, mais rien que d’y penser, elle est encore rouge pivoine.
Le jour où son soutien-gorge bandeau léopard (mal)habilement bricolé s’est fait la malle, devant un public hilare, alors qu’elle exécutait une chorégraphie inoubliable sur l’air de ‘’Le lion est mort ce soir’’, à l’hôtel-club Trucbidule d’Hammamet…
Le jour où, alors qu’elle présentait à son père une de ses copines, qui se trouvait être la fille d’un collègue qu’il connaissait très vaguement, celui-ci, ne comprenant pas qui était la fille de qui, a dit dudit Monsieur « Ah oui, ce grand type tout mou ! ».
Le jour lointain où son frère lui a demandé pourquoi elle lui donnait des coups de pieds sous la table au moment où il disait, en présence du fiancé d’alors de Coco et au sujet du meilleur ami de ce dernier, « Ah oui, Machin, celui que tu trouves très con ? ».
Le jour encore plus lointain où, jouant une pièce de théâtre au collège, la petite adolescente boulotte qu’elle était a cru que son partenaire allait défaillir au moment où il était contraint (le pôvre) de la porter dans ses bras comme une mariée… Quelle cata quand on a 14 ans, un martyre.
Et vous cher lecteurs, avez-vous aussi des souvenirs cuisants, qui vous rendent malades de honte rien que de les évoquer ??? Faites-les nous partager pour commencer l’année en riant !
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vendredi 1 janvier 2010

Bonne année !!!

Pas de billet d'humeur aujourd'hui...
Juste une invitation à chacun : prenez votre vie en main, le bonheur ça se construit.
Alors en ce début d'année 2010, faites le point sur ce qui est important pour vous.
Tout est question de priorité.
Coco vous envoie ses meilleurs voeux, et tout plein de bulles ;-)
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