Cette période de frimas rappelle à Coco des souvenirs qu’elle souhaite partager avec vous car elle se demande si vous avez déjà vécu le supplice du bord de terrain de foot le samedi après-midi.
Ne vous méprenez pas, Coco n’est pas footophobe. Il lui arrive même de regarder des matches, voire de s’intéresser aux résultats (surtout ceux du PSG, hélas pour elle, chacun sa croix).
Mais le bord du terrain de foot le samedi après-midi, quand votre rejeton joue, ça reste un grand moment de solitude. Et ne parlons pas des fois où votre fiston passe 80% du temps réglementaire sur le banc de touche à se geler les miches en attendant de rentrer sur le terrain, là c’est encore pire car on se demande vraiment ce qu’on a fait pour mériter ça.
Pourquoi est-ce si dur ?
Primo parce qu’en général il fait froid, humide, et qu’aucun espace d’accueil n’est prévu pour les pauvres parents obligés d’accompagner leur champion à St-Truc les Machins, un jour de repos qui plus est, au lieu d’aller se mettre au chaud dans une salle de ciné (au hasard).
Donc ça veut dire pieds et doigts gelés, brushing décomposé, goutte au nez.
Secundo parce qu’il y a rarement une autre maman sympa pour discuter : forcément, on se dépanne entre copines, si l’une sacrifie son après-midi, elle embarque tous les champions en herbe dans sa bétaillère et les autres peuvent vaquer à leurs autres occupations (qui consistent parfois à emmener d’autres enfants qui à sa compét’ de gym, qui à son tournoi de ping-pong).
Tertio, et c’est bien ça le pire, parce qu’il y a des papas venus d’une autre galaxie qui, au bord du terrain, passent tout l’après-midi à hurler de façon hystérique sur leur gamin, en faisant l’essuie-glace, de gauche à droite, façon Luis Fernandez. ‘’Vas-y, cours, plus vite, chope-le, mais chope-le je te dis, qu’est-ce que tu fous,…’’ on en passe et des meilleures. Nous disons bien ‘’papas’’, car ce sont toujours des messieurs : Coco n’a jamais vu de femmes faire ça, même si elles sont capables de trucs aussi minables quand on en voit certaines exhiber leurs fillettes maquillées et perchées sur des talons à des concours de mini-miss, ce n’est guère plus louable. Et ces messieurs, après le match, ne sont pas comme Raymond Domenech : ils ne sont jamais contents, eux, ils râlent comme de bons supporters, car si l’entraîneur (ce jeune blanc-bec) les avait écoutés, on les aurait ‘’eus’’ les poussins de St -Truc les Machins.
Pour Coco cette époque est révolue puisque Junior a laissé tomber le foot, ouf, finis les WE de championnat à sillonner le département (et c’est grand les Yvelines…).
Toutes les épreuves ont heureusement une fin.
Il y a 8 mois
9 commentaires:
On sent bien le côté éprouvant de l'épreuve ! Ouf, c'est fini. Mais Junior a-t-il une nouvelle passion ?
Maintenant Junior est une rock star en herbe : il joue de la guitare et chante... cela donne des épreuves différentes, pour les oreilles et les nerfs cette fois, mais au moins on reste au chaud !!! Joyeux Noël Luciole...
Ah... je ne sais pas ce qui est le mieux... ou le pire :)
Joue-t-il bien ?
Joyeux Noël à toi aussi Coco
Il se débrouille... et il joue des choses que j'aime (Oasis, White Stripes, Starsailor). Mais bon, quand il te chante 20 fois de suite le même morceau, c'est parfois aussi éprouvant. Ceci dit je préfère ça au banc de touche !
ah oui, ça semble "moins pire" :)
Aaaaargh, Fiston 1er s'y est mis, au foot, j'angoisse d'avance...
Courage Aniscanelle...
Il y a une dizaine d'années j'ai connu ça quand mon bébé (25 ans) a successivement été à l'école de foot, débutant, poussin, benjamin, minime, cadet et après il se rendait seul aux entrainements et matches car nous étions en Australie et il a eu son permis de conduire à 16 ans.
Bref tout ça pour dire que durant toutes ces années, (y compris durant 2 ans en Suisse) je me suis "gelée" l'hiver autour des barrières regardant mon rejeton s'entraîner, tapant du pied pour me réchauffer, écharpe presque sur les yeux, doudoune et quand même frigorifiée (j'y retrouvais d'autres mamans oui oui pas mal de mamans...!!). Mais je ne regretterai jamais ce temps où nous partions avec les parents des autres joueurs pour des tournois, parfois très loin (une fois à Maastricht, une autre en Bretagne..., nous habitions dans le sud de la France) en bus ou en voiture, dormions tous dans le même hôtel, mangions tous ensemble dans les restos du coin, et les parties de rigolades, d'émotion quand nos chères têtes blondes gagnaient le tournoi, comme ce fut pratiquement toujours le cas lorsqu'ils étaient débutants et poussins....
Voilà que d'excellents souvenirs, si je pouvais je retournerais bien à cette époque pour vivre les mêmes merveilleux moments.
Papas, mamans qui allez connaitre ça, ne vous découragez pas à l'avance prenez du plaisir et perdez-en la voix lorsque comme moi vous les encouragerez !
Bonne journée et... courage Aniscanelle
Chère Néna voilà qui est rassurant, parce que de mon côté ce n'était pas la joie... mais c'était à un autre niveau, pas de grands déplacements ! Juste des petits... et dans des endroits pas trop fun !
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